Structure familiale et exode rural : le cas de Saint-Damase (1852-1861)

Structure familiale et exode rural : le cas de Saint-Damase (1852-1861)

Structure familiale et exode rural : le cas de Saint-Damase (1852-1861)

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Référence bibliographique [9713]

Maisonneuve, Daniel. 1983. «Structure familiale et exode rural : le cas de Saint-Damase (1852-1861)». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université de Montréal, Département de démographie.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« Ce mémoire vise à explorer les facteurs de l’exode rural au Québec, vers le milieu du 19e siècle, au moyen d’une analyse du comportement migratoire de la population, des ménages et des familles. » (p. v)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
« La méthodologie utilisée est basée sur le jumelage des mentions nominatives des recensements de 1852 et 1861 pour la paroisse de Saint-Damase. L’analyse consiste à mesurer les comportements migratoires différentiels en fonction de certaines variables recueillies au recensement de 1852. » (p. v)

Type de traitement des données :
Analyse quantitative

3. Résumé


« Le premier chapitre de ce mémoire visera à dresser un bilan analytique de la recherche sur l’exode rural et l’émigration au Québec au 19e siècle; nous nous intéresserons plus particulièrement aux données quantitatives qui ont été produites sur le sujet, de même qu’aux essais d’interprétation avancés par différents auteurs. Au cours du second chapitre, nous définirons les paramètres de notre recherche en la situant dans le prolongement des connaissances déjà acquises. [...] La présentation et l’analyse des résultats feront l’objet du troisième chapitre de ce mémoire. Nous aborderons d’abord le comportement migratoire des ménages, puis celui des familles, en introduisant différentes variables liées à la structure familliale, et nous terminerons en exploitant certaines variables de type socio-économique. » (p. 6) « Les résultats montrent que le mouvement d’exode rural est pour l’essentiel attribuable au départ de familles entières et que les facteurs purement démographiques, liés à la fécondité et à la structure familiale, n’interviennent pas de façon significative dans la sélection des familles migrantes. Une brève exploitation du côté des variables socio-démographiques tend à démontrer que les départs résultent davantage d’une situation socio-économique précaire que de comportements irrationnels en matière de fécondité. » (p. v)