Impact des cours prénatals sur le poids des nouveau-nés

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Référence bibliographique [9699]

Robitaille, Yvonne. 1983. «Impact des cours prénatals sur le poids des nouveau-nés». Thèse de doctorat, Montréal, Université McGill, Département d’épidémiologie, biostatistique et santé au travail.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« Identifier l’impact des cours prénatals sur le poids des nouveau-nés et sur deux variables intermédiaires : la consommation de cigarettes et le gain de poids de la mère durant la grossesse. »

Questions/Hypothèses :
« Si les cours prénatals favorisent une alimentation plus adéquate et réduisent substantiellement la consommation de cigarettes des femmes enceintes, ils entraîneront une augmentation du poids à la naissance chez les nouveaux-nés. »

2. Méthode


Echantillon/Matériau :
1678 primipares ayant accouché d’un bébé de plus de 500 grammes dans quatre centres hospitaliers de la région de Montréal. 7,4% de ces femmes ont moins de 20 ans; 85,5% sont âgées entre 20 et 34 ans et 4,5% ont plus de 35 ans. 85,2% d’entre elles sont mariées. 69,7% de ces femmes parlent le français; 23,6%, l’anglais et 2,9% d’autres langues. 55,5% ont une scolarité de 8 à 12 ans; 34,4% ont fréquenté l’école pendant plus de 13 ans et 2,9% ont une scolarité de moins de 7 ans.

Instrument :
- Entrevue dans la chambre d’hôpital dans les 72 heures après l’accouchement;
- Copie des données du registraire de la salle d’accouchement.

Type de traitement des données :
Analyse de contenu, analyse statistique

3. Résumé


« L’objectif de cette recherche est d’identifier l’impact des cours prénatals sur le poids des nouveau-nés et sur deux variables intermédiaires : la consommation de cigarettes et le gain de poids de la mère durant la grossesse. 98% des primipares (1678) qui ont accouché dans 4 hôpitaux de Montréal répondirent à un questionnaire, au lendemain de leur accouchement et des données médicales furent extraites du registre de la salle d’accouchement. Participants et non-participants aux cours prénatals sont très différents au point de vue socio-démographique. Une analyse de covariance démontre que les cours prénatals n’ont pas eu d’effets sur le poids moyen des nouveau-nés, ni la consommation de cigarettes durant les cinq derniers mois de leur grossesse. [...] Sur un groupe de femmes particulièrement à risque de donner naissance à des bébés de petit poids, les cours n’ont montré d’impact ni sur le poids des nouveau-nés, ni sur la réduction de la consommation de cigarettes. [...] Dans une perspective communautaire, les cours prénatals actuels ne sont pas des interventions appropriées pour augmenter le poids moyen des nouveau-nés d’une région. »