Entre la mère et l’eau douce : le paradoxe du travail ménager

Entre la mère et l’eau douce : le paradoxe du travail ménager

Entre la mère et l’eau douce : le paradoxe du travail ménager

Entre la mère et l’eau douce : le paradoxe du travail ménagers

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Référence bibliographique [9693]

Tassé, Louise. 1983. «Entre la mère et l’eau douce : le paradoxe du travail ménager ». Conjoncture, no 3, p. 63-75.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Montrer que « [...] encore aujourd’hui, parler du travail ménager dans sa concrétisation, c’est-à-dire en termes de temps que les femmes, en fonction de leur rôle de mère-épouse, passent à le faire et à s’en préoccuper est un sujet tabou ». (p. 63)

Questions/Hypothèses :
« Comment poser la question de la transformation du travail ménager? » (p. 63)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


« Bien que dans certaines analyses économiques néo-classiques on y intègre ’scientifiquement’ la participation des hommes et des enfants, le travail ménager dont il est question ici, est celui qui est la responsabilité des femmes en vertu du rôle social qu’elles ont intériorisé. Cette question ne se pose pas autrement. Le travail ménager est celui que la mère-épouse effectue gratuitement dans le cadre de la sphère domestique depuis que la famille est devenue un lieu privé de reproduction. » (p. 63) « Même s’il a été maintes fois répété par les féministes que le privé était politique et qu’il fallait remettre en question le concept même du travail, l’étude du travail domestique reste problématique. » (p. 64) « Dans ce bref exposé, nous examinons quelques analyses économiques et socio-culturelles du travail ménager afin de poser la question de la transformation du travail ménager qui, à notre avis, traverse les dimensions économiques et socio-culturelles pour se jouer dans l’ordre de l’idéologie c’est-à-dire au niveau de la symbolisation de ce rôle des femmes dans cet espace qu’est le foyer familial dans la conjoncture économique actuelle. » (p. 65)