De l’enfant au père : les primipères face au nouveau-né

De l’enfant au père : les primipères face au nouveau-né

De l’enfant au père : les primipères face au nouveau-né

De l’enfant au père : les primipères face au nouveau-nés

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Référence bibliographique [9661]

Gaboury, Pierrette. 1984. «De l’enfant au père : les primipères face au nouveau-né». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département de psychologie.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« Ce mémoire s’inscrit dans le cadre d’une recherche sur la paternité. » (résumé)

Questions/Hypothèses :
« L’implication réelle auprès de l’enfant dépend de la dynamique psychique de l’homme et de ce qu’il peut mobiliser de son histoire personnelle lors de la naissance de l’enfant. L’implication des primipères auprès de leur enfant est étroitement liée à la capacité à résoudre leurs conflits inconscients. » (résumé)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
34 couples rencontrés au cours des périodes pré-natale et post-natale

Instruments :
- Questionnaire d’enquête (période pré-natale)
- Guide d’entretien semi-directif (période post-natale)

Type de traitement des données :
Analyse de contenu, analyse statistique

3. Résumé


« Les résultats de notre recherhce démontrent que les pères désirent de plus en plus une participation active auprès de leur enfant (par rapport à celle de leur propre père). La première partie de l’étude (résultats de groupe) a permis de ressortir les tendances adoptées par les primipères (congé de paternité, cohabitation), certaines difficultés d’adaptation ainsi que des indices de leur satisfaction à l’égard de leur nouveau statut parental. Toutefois, désirant une compréhension plus approfondie de l’évolution psychique de ces primipères par rapport à leur nouvelle identité parentale, nous avons effectué une analyse qualitative de l’entrevue de 4 de ces sujets. Cette analyse a permis de constater que leur implication auprès de l’enfant est limitée, entre autres, par leur difficulté d’adaptation du passage de la vie à 2 à la vie à 3 (qui implique souvent une distanciation affective de leur conjointe). Ils ont alors à faire face à une ambivalence à l’égard de l’enfant, de leur conjointe et de leur nouvelle identité de père. C’est de leur capacité à résoudre leurs conflits inconscients (tels qu’une rivalité oedipienne avec l’enfant, avec leur père, une crainte d’un aspect incestueux à la proximité désirée avec leur fille) que dépend leur accès réel à l’enfant. » (résumé)