Le choc démographique : le déclin du Québec est-il inévitable?
Le choc démographique : le déclin du Québec est-il inévitable?
Le choc démographique : le déclin du Québec est-il inévitable?
Le choc démographique : le déclin du Québec est-il inévitable?s
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Référence bibliographique [9642]
Mathews, Georges. 1984. Le choc démographique : le déclin du Québec est-il inévitable?. Montréal: Boréal Express.
Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions : Exposer « les diverses facettes de cette crise [démographique] avec un constant souci de clarté » (résumé)
Questions/Hypothèses : « Sans redressement majeur, la population québécoise commencera à décliner d’ici une courte quinzaine d’années et, contrairement à l’idée reçue, les effets négatifs de la dénatalité se feront sentir bien avant. » (résumé)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : Données documentaires diverses
Type de traitement des données : Réflexion critique
3. Résumé
« S’il est vrai que la croissance démographique de plusieurs pays du Tiers-Monde est très élevée, comme l’a rappelé en août 1984 la Conférence mondiale de Mexico, à l’inverse l’Occident est secoué par un type inédit de crise démographique. Jamais on n’a vu une si faible fécondité durer si longtemps sur un espace aussi étendu. Le Québec n’échappe pas à cette crise, bien au contraire. Sa fécondité est désormais l’une des plus faibles du monde et, de plus, ses échanges migratoires sont largement déficitaires, surtout en raison du départ des anglophones » (résumé) L’auteur discute, notamment, du vieillissement de la population et se demande s’il faut en être obsédé (pp. 95-120), il questionne le retour de la stagnation permanente (pp. 121-148) et aborde le déclin démographique (pp. 149-162). En conclusion retenons que « s’adapter aux effets de la dénatalité représentera déjà un effort majeur au cours de la période qui nous sépare de la fin du siècle. Greffer à cela la perspective d’un processus de déclin absolu au début du XXIe siècle transformera la gestion macro-économique en nouvelle quadrature du cercle. Non à cause du vieillissement de la population, dont une économie en croissance normale peut s’accommoder assez facilement à condition d’opérer certains ajustements, mais à cause du manque d’horizon qui accompagne tout déclin démographique. Finalement, le Québec ne dispose pas du coussin de sécurité que représente par exemple une masse de cinquante millions d’habitants. Vingt-cinq ans après le début de la Révolution tranquille, les Québécois sont de nouveau confrontés au problème existentiel de leur avenir et de leur place sur la mappemonde. » (p. 194)