Capacité de solitude et processus de séparation chez la femme : de la petite enfance à la maternité

Capacité de solitude et processus de séparation chez la femme : de la petite enfance à la maternité

Capacité de solitude et processus de séparation chez la femme : de la petite enfance à la maternité

Capacité de solitude et processus de séparation chez la femme : de la petite enfance à la maternités

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Référence bibliographique [9605]

Blais-Rompré, Gisèle. 1985. «Capacité de solitude et processus de séparation chez la femme : de la petite enfance à la maternité». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département de psychologie.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« L’objet de notre recherche est d’identifier ces acquis [pré-requis à la capacité de solitude] à partir d’écrits de psychologues et de psychanalystes qui se sont penchés sur cette question et de rendre manifeste l’évolution du processus de séparation dans le développement de la fille, les problèmes de solitude rencontrés chez les mères nous amenant essentiellement aux questions de la séparation et de l’identité. » (résumé)

Questions/Hypothèses :
Question sous-jacente: « Comment une mère se sépare-t-elle de son enfant? » (p. 2)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


« Les données suivantes résultent de cette recherche. Premièrement, les acquis essentiels à la capacité de solitude sont : la relation au moi, l’introjection, l’identification, l’intégration. Ces opérations psychiques structurent le moi à partir du monde interhumain et autorisent la séparation de l’objet dans une marge non menaçante, en ce qui a trait à l’introjection et l’identification, parce qu’elles sont une intériorisation de la relation à l’autre. Deuxièmement, les difficultés inhérentes au développement de la fille peuvent l’amener à privilégier l’intimité au détriment de l’autonomie, à rechercher la complétude au détriment de l’identité. La séparation est partie intégrale de la capacité de solitude, en ce sens qu’à travers elle advient l’identité propre et la relation authentique à l’autre qui permet de supporter notre condition de solitude. Et accéder à la séparation c’est assumer le manque, ce qui n’est pas naturel à la femme. Il serait intéressant d’interroger plus profondément le problème du narcissisme chez la femme, problème relié de façon essentielle aux difficultés de séparation et de solitude chez elle. » (résumé)