Le rôle du père dans le discours féministe de la dernière décennie
Le rôle du père dans le discours féministe de la dernière décennie
Le rôle du père dans le discours féministe de la dernière décennie
Le rôle du père dans le discours féministe de la dernière décennies
|
Référence bibliographique [9603]
Boisvert, Céline. 1985. «Le rôle du père dans le discours féministe de la dernière décennie». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université de Montréal, Département de psychologie.
Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions : Analyser la place faite à l’homme-amant, époux et particulièrement l’homme-père dans le discours féministe de la décennie 70-80
Questions/Hypothèses : « Ces féministes identifient-elles des fonctions spécifiques à l’homme? Reconnaissent-elles une dimension paternelle nécessaire pour une organisation psychique harmonieuse de leurs enfants, hommes et femmes de demain? Dans l’éventualité de l’absence du père, cette dimension paternelle devrait-elle être présente dans le discours de la mère? En somme quel est donc l’espace émotif réel accordé à l’homme dans la fantasmatisation de ces militantes féministes des années 1970-80? » (p. 4)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : Kate Millett, Sexual Politics (1970), Julier Mitchell, Psychoanalysis and Feminsm (1974), Elizabeth Janeway, Cross Sections -From a decade of change (1982)
Instruments : Grille d’analyse de contenu de Bardin (1977) et Mucchielli (1974)
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
« Depuis la dernière décennie, l’offensive féministe s’est faite particulièrement violente dans la remise en question du modèle familial traditionnel. Dans cette perspective, questionner la place faite à l’homme-amant, époux et père dans le discours de trois féministes de renom -Kate Millett (1970), Julier Mitchell (1974), Elizabeth Janeway (1982)- nous permet notamment d’apprécier que les points de vue sont fort diversifiés. La position des années 70 qui préconise le rejet total du ’mâle’ semble faire place désormais à la volonté d’impliquer davantage le père auprès de sa jeune progéniture. Ce phénomène exprimerait deux nouvelles tendances: une orientation encore plus insistante en faveur de l’égalité et le désir manifeste de compromettre la toute-puissance fantasmatique maternelle. Cette étude exploratoire pourrait servir de base à une investigation plus approfondie où l’ampleur de la problématique commanderait notamment une mise à contribution d’un plus grand nombre d’ouvrages. » (sommaire)