Devenir un homme : l’intégration sociale du déficient mental en milieux scolaire et familial

Devenir un homme : l’intégration sociale du déficient mental en milieux scolaire et familial

Devenir un homme : l’intégration sociale du déficient mental en milieux scolaire et familial

Devenir un homme : l’intégration sociale du déficient mental en milieux scolaire et familials

| Ajouter

Référence bibliographique [9584]

Desjardins, Michel. 1985. «Devenir un homme : l’intégration sociale du déficient mental en milieux scolaire et familial». Mémoire de maîtrise, Québec, Université Laval, Faculté des sciences sociales.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Questions/Hypothèses :
« Jusqu’à quel point peut-on faire des personnes déficientes mentalement des personnes normales? Quels sont les aspects de la normalité qu’on s’efforce de leur inculquer? Quels sont ceux qui leur demeurent inexorablement fermés, inaccessibles? Comment notre société compose-t-elle avec cette anormalité indomptable? Dans quelle mesure les personnes déficientes mentales peuvent-elles s’intégrer dans notre société? »

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
- Un jeune adulte de vingt ans, déficient mental. Il provient d’une famille ayant un modèle familal en vigueur dans la société québécoise;
- Une titulaire scolaire.

Instrument :
Observation-participante, entrevue et histoire de cas

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


« Ce mémoire a pour objet l’étude des processus d’intégration sociale des déficients mentaux en vigueur dans la société québécoise. À travers une étude de cas, nous y observons les divers apprentissages du ’vivre-normal’ qu’expérimente un jeune adulte déficient mental en milieux scolaire et familial. » L’étude du milieu familial est tout d’abord présentée à l’aide de la « [...] reconstruction d’une semaine-type vécue par le déficient dans ce milieu et du récit de son histoire de vie telle que relatée par ses parents. L’analyse de ce corpus nous permet de conclure que la famille se préoccupe avant tout de normaliser le déficient à son propre espace domestique. [...] La normalisation du déficient en milieu scolaire est également traitée, appuyée par la reconstruction d’une semaine-type vécue par le déficient dans ce second milieu et d’une entrevue avec la titulaire scolaire. [...] Nous nous trouvons alors en présence de deux projets de vie contradictoires : la dépendance confortable en milieu familial ou le simulacre de l’autonomie en milieu protégé. »