Nouvelles familles, nouveaux réseaux (note de recherche)
Nouvelles familles, nouveaux réseaux (note de recherche)
Nouvelles familles, nouveaux réseaux (note de recherche)
Nouvelles familles, nouveaux réseaux (note de recherche)s
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Référence bibliographique [9578]
Fortin, Andrée, Delâge, Denys et Dufour, Jean-Didier. 1985. «Nouvelles familles, nouveaux réseaux (note de recherche) ». Anthropologie et Sociétés, vol. 9, no 3, p. 219-224.
Intentions : « Ce qui nous intéresse, ce n’est donc pas la famille dans sa dynamique interne, mais plutôt la sociabilité des familles, c’est-à-dire les échanges de toutes natures entre les familles prises comme unités domestiques et le reste de la société: parenté élargie, voisinage, groupes et associations, amis. » (p. 219)
Questions/Hypothèses : « Nous avons eu la curiosité d’aller interroger des familles de l’agglomération urbaine de Québec pour voir ce qu’il en était aujourd’hui de cette vie de famille: est-elle toujours aussi importante? Y a-t-il d’autres personnes susceptibles de remplacer la famille comme pivot des relations de sociabiblité et d’entraide? » (p. 219)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : 1- 47 familles dans 4 quartiers-paroisses de Québec (St-Jean-Baptiste, St-Sauveur, Ste-Odile, et St-Louis de France). Familles avec enfants en âge d’aller à l’école primaire. 2- 362 familles, 11 quartiers-paroisses de Québec 3- Mention dans le texte des entrevues réalisées par Nicole Gagnon au début des années 60 à Montréal et de celles de Colette Carisse au début des années 70 dans des familles montréalaises de diverses classes sociales de Montréal.
Instruments : Guide d’entretien directif
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
« La parenté est encore très présente dans la vie sociale et quotidienne des familles, mais cette sociabilité repose en grande partie sur la fécondité des grand-mères: on voit beaucoup surtout ses frères et soeurs. [...] Le modèle de sociabilité actuel ne pourra pas se reproduire. Cela nous a porté à examiner attentivement trois types de familles: les familles monoparentales qui sont plus ou moins coupées de ’la moitié’ de la parenté; les familles où les parents sont soit coupés géographiquement de leur famille d’origine, soit ont au plus deux frères ou soeurs. [...] Il leur a fallu développer de nouveaux réseaux d’échange et de sociabilité. [ Dans un deuxième temps ] nous avons cherché cette fois à cerner les patterns de réseaux, leur composition, leur formation chez les trois types de familles ainsi que chez les familles ’ordinaires’ i.e. à deux parents et dont la parenté nombreuse est implantée dans la région de Québec. [...] L’analyse nous a permis de mettre à jour un noyau de base de relations présent chez l’immense majorité des répondants constitué de la parenté immédiate. [...] Le réseau de type traditionnel est essentiellement basé sur la parenté. L’autre type de réseau, fait bien sûr encore place à la famille, mais sur le mode de l’amitié bien plus que de l’obligation. Les amis sont très présents et le voisinage, surtout le voisinage immédiat, prennent une importance primordiale. » (pp. 219-223)