1. Objectifs

Intentions :
« L’étude a comme principal but d’approfondir la notion de la garde conjointe, en allant chercher de l’information théorique et une compréhension auprès du vécu des familles vivant cette formule de garde. [...] Cette étude sur le terrain s’est donc inscrite dans un cadre de type exploratoire-descriptif. » (p. 46)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
« Un échantillon de 20 couples de parents a été choisi au hasard, parmi les cas connus du Service de médiation à la famille. Nous avons tenu compte de quatre critères soit :
- La présence d’un projet d’entente de garde conjointe
- La présence de deux enfants
- La résidence dans le district judiciaire de Montréal
- Leur dossier fermé avant septembre ’84 » (p. 47)
« Sur 20 pères, 9 ont été interviewés, soit un taux de répondants de 45%; et sur les 20 mères, 6 ont pu être interviewées, soit un taux de réponse de 30%. » (p. 48)

Instruments :
« Nous avons choisi d’interviewer nos répondants de façon structurée. Pour ce faire, nous avons construit un questionnaire comprenant 52 questions. Celui-ci renfermait 48 questions de type fermé ou avec réponses à choix multiples, et 4 questions à réponses libres, ou avec commentaires personnels, à la fin de l’entretien. » (p. 49)

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé

« Ce travail a pour objet l’étude de l’entente de garde conjointe des enfants par les parents séparés ou divorcés. La revue de la littérature que nous avons effectuée en première partie fait ressortir les fondements historiques de cette nouvelle forme de garde, ses modalités ainsi que ses avantages et inconvénients tant pour les parents que pour les enfants. En deuxième partie nous utilisons la littérature pour élaborer un guide d’entrevue dirigée. Celui-ci nous a permis de recueillir des données auprès d’un certain nombre de parents qui avaient consulté le Service de médiation à la famille de la Cour Supérieure de Montréal. Nous avons interrogé quinze personnes sur le vécu de leur projet d’entente de garde conjointe qui avait été élaboré lors du processus de médiation. » (p. iii)