Quand la démographie s’intéresse au travail des femmes

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Référence bibliographique [9570]

Kempeneers, Marianne. 1985. «Quand la démographie s’intéresse au travail des femmes ». Cahiers québécois de démographie, vol. 14, no 2, p. 147-163.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
- « Passer en revue les différentes approches du travail des femmes dans la littérature démographique, sociologique et économique depuis les quinze dernières années. » (p. 147)
- « Proposer une démarche d’analyse qui, au-delà des découpages habituels en sciences sociales, prenne en compte la totalité de l’objet travail féminin. » (p. 147)

Questions/Hypothèses :
« [...] les recherches menées en démographie ouvrent des pistes méthodologiques tout à fait pertinentes pour l’étude du travail féminin. » (p. 148)
Utilisation du concept d’activité (travail rémunéré ou non) pour lui conférer un statut théorique autonome plutôt que de le considérer comme une variable explicative de la fécondité. (p. 148)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Différents documents notamment la thèse de doctorat de l’auteure. (Voir fiches de la thèse de l’auteure pour plus de détails)

Type de traitement des données :
Analyse théorique

3. Résumé


L’auteure propose une réflexion théorique concernant les théories sociologiques, démographiques et économiques qui expliquent le travail des femmes. Partant de l’inadéquation de la notion traditionnelle « d’activité » (rémunérée, en l’occurence) à véritablement refléter le travail des femmes, l’auteure engage une discussion sur le débat fécondité-activité. Sa démonstration l’amène à dire qu’il y a absence de préoccupation pour l’analyse des rapports sociaux dans les études qui expliquent l’activité des femmes à partir de leur fécondité et que « ces analyses ne posent pas la question ni des contraintes du marché de l’emploi, ni de la division sexuelle du travail à l’intérieur de la famille. » (p. 153) Elle discute également de la place des femmes sur le marché du travail, abordant certains courants de pensée (théories néo-classiques, de la segmentation du marché du travail, marxistes, de l’oppression des femmes). Elle constate qu’en dépit de l’accroissement de la main-d’oeuvre féminine depuis les trente dernières années, la structure du marché du travail ne s’est pas modifiée et n’a pas entraîné la réduction des inégalités entre les hommes et les femmes sur le marché de l’emploi. (pp. 153-154) En dernier lieu, elle aborde la remise en cause par les féministes marxistes de la conception du travail en posant un regard nouveau sur le travail des femmes (salarié/domestique).