Familles et exploitations agricoles : quatre paroisses de la rive sud de Montréal. 1852-1871

Familles et exploitations agricoles : quatre paroisses de la rive sud de Montréal. 1852-1871

Familles et exploitations agricoles : quatre paroisses de la rive sud de Montréal. 1852-1871

Familles et exploitations agricoles : quatre paroisses de la rive sud de Montréal. 1852-1871s

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Référence bibliographique [9545]

Otis, Yves. 1985. «Familles et exploitations agricoles : quatre paroisses de la rive sud de Montréal. 1852-1871». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département d’histoire.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Examiner les modalités, les conditions sociales et économiques dans lesquelles se déroulent les transformations du monde rural québécois. (Résumé)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Quatre localités situées au sud de Montréal : Chambly, Saint-Luc, L’Acadie et Saint-Jean (p. 23)

Instruments :
Listes nominatives des recensements canadiens de 1852, 1861 et 1871 (p. 24)

Type de traitement des données :
Analyse de contenu, analyse statistique

3. Résumé


« L’étude du mouvement de peuplement montre qu’un renversement de la tendance démographique, qui avait été jusque-là à la croissance, se produit vers le milieu du 19ème siècle. Cette baisse coïncide avec la période d’observation retenue (1852-1871). L’analyse des noyaux familiaux montre deux aspects de ce mouvement de dépeuplement : un comportement différent des villages et des campagnes ainsi qu’un vieillissement sensible des noyaux familiaux. Dans un deuxième temps, nous étudions l’évolution de l’exploitation agricole familiale. Nous tentons d’abord de montrer l’impact de l’histoire familiale et du contexte démographique dans l’étude des exploitations agricoles. En isolant et en suivant les familles exploitantes dans les listes nominatives des recensements, nous pouvons dresser certains itinéraires d’exploitations. Beaucoup sont imcomplets. Le contexte démographique explique en partie ces ruptures; nombre de familles abandonnent l’agriculture (décès ou émigration). De même, le phénomène de transmission du patrimoine joue un rôle central dans la continuité des itinéraires des exploitations. L’étude de l’organisation de la production agricole pointe un certain nombre d’éléments permettant d’expliquer le phénomène de dépopulation rurale. Un mouvement d’accumulation foncière est perceptible tout au long de la période. Le territoire de la zone étant relativement stable et grandement mis en valeur agricole, cette accumulation s’effectue par l’annexion des terres disponibles. Ce faisant, les possibilités d’établissement des familles, en particulier des plus jeunes, s’amenuisent, pouvant entraîner leur départ. Ce mouvement d’expansion des terres est motivé par l’objectif à long terme des parents d’établir leurs enfants. À plus court terme, les conditions favorables du marché des produits agricoles incitent les producteurs à agrandir leurs exploitations et à en changer l’organisation. » (résumé)