Les conceptions prénuptiales dans la vallée du Saint-Laurent avant 1725

Les conceptions prénuptiales dans la vallée du Saint-Laurent avant 1725

Les conceptions prénuptiales dans la vallée du Saint-Laurent avant 1725

Les conceptions prénuptiales dans la vallée du Saint-Laurent avant 1725s

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Référence bibliographique [9516]

Bates, Réal. 1986. «Les conceptions prénuptiales dans la vallée du Saint-Laurent avant 1725 ». Revue d’Histoire de l’Amérique Française, vol. 40, no 2, p. 253-272.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
- Étude démographique des naissances illégitimes et des conceptions prénuptiales dans la Nouvelle-France d’avant 1730.
- « Ce texte présente les principales observations faites dans le cadre de notre mémoire de maîtrise, ’Les conceptions prénuptiales dans la vallée du Saint-Laurent avant 1725’, Université de Montréal (démographie), 1985, 178p.. » (p. 253)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données tirées du Programme de recherche en démographie historique (PRDH); fichier informatisé contenant toutes les informations nécessaires pour toutes les unions formées avant 1725 dans la vallée du Saint-Laurent : « [...] nous n’avons retenu que les unions pour lesquelles et la date de mariage et la date de naissance du premier enfant étaient exactes et complètes. Sept mille cent quatre-vingt-trois unions (soit 83% des unions fécondes formées entre 1621 et 1725) ont donc servi à cette étude. » (p. 256)

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


« Le présent texte présente des données concernant le phénomène des conceptions prénuptiales dans la vallée du Saint-Laurent d’avant 1725. Notons que cette étude ne dressera pas un portrait d’ensemble des moeurs sexuelles de nos ancêtres. Elle veut simplement fixer quelques faits statistiques sur un phénomène restreint: les rapports sexuels d’avant mariage ayant donné lieu à une naissance dans le cadre d’une union légitime. » (p. 255) « Les données, tant en ce qui concerne les naissances illégitimes que les conceptions prénuptiales, nous permettent de mieux connaître les moeurs de nos ancêtres en matière sexuelle. Que pouvons-nous en conclure? Si l’on peut constater, par le biais des conceptions prénuptiales et des naissances illégitimes, une relative importance des rapports sexuels (féconds) hors mariage dans cette Nouvelle-France d’avant 1730, il nous faut bien admettre que plus de 90% (si on ne tient compte que des conceptions prénuptiales) des épouses ont été fécondes uniquement à l’intérieur du cadre conjugal. Ce qui nous apparaît représenter un assez large concensus social vis-à-vis du neuvième commandement. Certes, naissances illégitimes et conceptions prénuptiales ne nous permettent de connaître que les rapports sexuels hors mariage féconds. Il resterait à estimer la proportion de rapports sexuels inféconds. De même que certains aspects des moeurs sexuelles de l’époque (tels que la bigamie, la prostitution, l’adultère, etc.) restent à connaître. » (p. 272)