Timing pubertaire et adaptation psychosociale à l’adolescence : le rôle des relations interpersonnelles et des vulnérabilités individuelles

Timing pubertaire et adaptation psychosociale à l’adolescence : le rôle des relations interpersonnelles et des vulnérabilités individuelles

Timing pubertaire et adaptation psychosociale à l’adolescence : le rôle des relations interpersonnelles et des vulnérabilités individuelles

Timing pubertaire et adaptation psychosociale à l’adolescence : le rôle des relations interpersonnelles et des vulnérabilités individuelless

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Référence bibliographique [951]

Benoît, Amélie. 2010. «Timing pubertaire et adaptation psychosociale à l’adolescence : le rôle des relations interpersonnelles et des vulnérabilités individuelles». Thèse de doctorat, Montréal, Université de Montréal, Département de psychologie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« Cette thèse avait pour objectif d’examiner les liens longitudinaux entre le timing pubertaire et les problèmes de comportement intériorisés et extériorisés à l’adolescence, soit les problèmes de conduite et les symptômes dépressifs. Guidé par la perspective théorique biosociale et le modèle de vulnérabilité-stress, le rôle modérateur de l’environnement social et des vulnérabilités personnelles préexistantes était également évalué. » (p. i)

Questions/Hypothèses :
« Les hypothèses initiales étaient qu’un timing pubertaire précoce ou déviant de la norme (précoce et tardif) serait associé à des niveaux plus élevés de problèmes de conduite et de symptômes dépressifs, mais que ce lien serait accentué dans des contextes sociaux et interpersonnels plus à risque et en présence de vulnérabilités individuelles chez les adolescents. » (p. i)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Les données sont issues de différents cycles de l’Enquête Longitudinale Nationale sur les Enfants et les Jeunes (ELNEJ).

Instruments :
Questionnaire

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


Cette thèse est composée de deux articles. Le deuxième article touche notamment les relations parent-enfant. Il « [...] avait pour objectif d’évaluer le rôle modérateur des vulnérabilités individuelles à la dépression (présence de symptômes intériorisés à la fin de l’enfance), du contexte social des pairs (affiliation à des pairs déviants, expérience amoureuse précoce et perception de popularité auprès des pairs) et des relations parent-adolescent (perception de rejet de la part des parents) dans l’association longitudinale entre le timing pubertaire et les symptômes dépressifs en fin d’adolescence. Chez les filles, une interaction triple a révélé que la puberté plus précoce était liée à davantage de symptômes dépressifs, mais seulement chez celles qui présentaient des symptômes intériorisés à la fin de l’enfance et une implication amoureuse précoce. Chez les garçons, un effet curvilinéaire du timing pubertaire a été observé alors que la puberté précoce et tardive était associée à plus de symptômes dépressifs, mais seulement chez les garçons qui manifestaient des symptômes intériorisés à la fin de l’enfance. La puberté plus précoce était aussi liée à des niveaux plus élevés de symptômes dépressifs en présence d’affiliation à des pairs déviants (garçons) et de perceptions plus importantes de rejet parental (filles et garçons). » (p. ii)