Henripin, Jacques et Lapierre-Adamcyk, Evelyne. 1986. Essai d’évaluation des coûts de l’enfant. par Gilbert Lagrange. Montréal: Université de Montréal, Département de démographie, Groupe de recherche sur la démographie québécoise.
Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions : « Analyser concrètement la façon dont les familles dépensent leur argent afin : a) de cerner de plus près la qualité de la source de renseignements; b) de faire ressortir l’impact de la taille de la famille sur l’équilibre du budget familial; c) de nous sensibiliser à la réalité de la vie des familles. » (p. 8)
Questions/Hypothèses : « [...] la conviction que les dépenses observées ne peuvent révéler le coût réel des enfants, puisque les dépenses familiales sont souvent indivisibles et que, dans le cadre d’un revenu fixe, elles résultent d’ajustements quant à la qualité et à la quantité des biens achetés et reflètent en conséquence la réduction du niveau de vie associée à l’agrandissement de la famille. » (p. 8)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : Enquête sur les dépenses des familles canadiennes réalisée en février et mars 1973 (10 937 ménages canadiens)
Instruments : Égalité des niveaux de vie (utilisée par Espenshade, 1973)
Type de traitement des données : Analyse statistique
3. Résumé
Suite à une demande du B.S.Q. « qui visait l’élaboration d’un dossier qui permettrait l’évaluation des coûts de l’enfant à partir des données de l’enquête sur les dépenses des familles. » (p. 7), les auteurs proposent de discuter des dépenses familiales et du coût alternatif des enfants. En conclusion : « Combien coûte un enfant? Il convient d’abord de préciser la question : pour notre part, nous avons écarté les dépenses publiques, les coûts psychologiques et le mélange de travail-amusement que l’enfant requiert en sus des heures normales de travail. Nous nous sommes donc attachés à ce qu’on appelle le coût direct, de même qu’au coût alternatif (manque à gagner), les avantages que procurent les enfants ayant été ignorés. » (p. 67)