Vers une caractérisation des familles monoparentales québécoises à chef féminin

Vers une caractérisation des familles monoparentales québécoises à chef féminin

Vers une caractérisation des familles monoparentales québécoises à chef féminin

Vers une caractérisation des familles monoparentales québécoises à chef féminins

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Référence bibliographique [9461]

Le Bourdais, Céline. 1986. «Vers une caractérisation des familles monoparentales québécoises à chef féminin». Dans La morphologie sociale en mutation au Québec , par Rose Damaris, sous la dir. de Simon Langlois et Trudel, François, p. 141-158. Actes du colloque annuel de l’Association canadienne des sociologues et des anthropologues de langue française tenu à Chicoutimi en mai 1985, 53ème congrès annuel de l’ACFAS. Montréal: L’Association canadienne-française pour l’avancement des sciences.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« L’analyse qui suit cherche essentiellement à caractériser les femmes chefs de famille monoparentale québécoises selon leur histoire matrimoniale et reproductive et à cerner leur spécificité en les comparant aux femmes vivant avec un conjoint. » (p. 142)

Questions/Hypothèses :
« [...] on peut penser que le statut de monoparentalité, et les conditions de vie difficiles qui s’y rattachent touchent différemment les femmes compte tenu de leur statut socio-économique et de leur histoire matrimoniale antérieure. » (p. 143)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Bande-échantillon de 1/100 des ménages produite par Statistique Canada pour le recensement de 1981. L’échantillon retenu comprend 8205 familles bi-parentales et 1087 familles monoparentales à chef féminin.

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


« Les familles monoparentales avec enfants à charge représentaient, au recensement de 1981, un amalgame de situations fort diverses, tant du point de vue démographique que socio-économique. Comme on l’a vu précédemment, les mères seules séparées et divorcées, qui constituent environ les deux tiers de ces familles sont caractérisées par une histoire matrimoniale et reproductive relativement précoce comparativement aux femmes vivant en situation de couple, ce qui contribue à expliquer qu’une fraction importante d’entre elles soient peu scolarisées et sans doute plus démunies face au marché de l’emploi. Il semblerait cependant que la composition de ces familles soit progressivement en train de changer, la ’nouvelle’ monoparentalité touchant de plus en plus de femmes venant de tous les milieux. Les mères célibataires ressortent cependant comme étant les plus défavorisées des divers groupes de femmes étudiées. » (p. 150)