Vieillir en centre d’accueil : les caractéristiques des personnes âgées hébergées et leur univers relationnel

Vieillir en centre d’accueil : les caractéristiques des personnes âgées hébergées et leur univers relationnel

Vieillir en centre d’accueil : les caractéristiques des personnes âgées hébergées et leur univers relationnel

Vieillir en centre d’accueil : les caractéristiques des personnes âgées hébergées et leur univers relationnels

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Référence bibliographique [9456]

Lefebvre-Girouard, Astrid. 1986. «Vieillir en centre d’accueil : les caractéristiques des personnes âgées hébergées et leur univers relationnel». Dans La morphologie sociale en mutation au Québec , sous la dir. de Simon Langlois et Trudel, François, p. 235-245. Actes du colloque annuel de l’Association canadienne des sociologues et des anthropologues de langue française tenu à Chicoutimi en mai 1985, 53ème congrès annuel de l’ACFAS. Montréal: L’association canadienne-française pour l’avancement des sciences.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Questions/Hypothèses :
« La vie institutionnelle recrée-t-elle une mini-société où existent les mêmes types de rapports sociaux que ceux expérimentés antérieurement? À quel type d’univers appartiennent les personnes âgées hébergées en centre d’accueil? Représent-elles un prototype réduit de la société québécoise? Quelles sont leurs perceptions des autres personnes hébergées et quelles relations entretiennent-elles? Sont-elles en lien direct et continu avec l’extérieur, avec leur famille et avec les membres de la communauté environnante? Que pense-t-on du personnel soignant? Ya-t-il facilités d’échanges avec ce personnel? » (p. 235)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
588 individus évalués lucides parmis 1071 personnes âgées hébergées de 69 centres d’accueils et pavillons de diverses grandeurs répartis à travers la province de Québec.

Instruments :
Guide d’entretien

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


« Le phénomène de vieillissement en centre d’accueil est relativement récent dans la société québécoise. Encore au début du siècle on vieillissait parmi les siens sur sa terre et dans sa maison qu’on léguait de son vivant, à certaines conditions précices qui permettaient de se garantir des jours heureux à sa convenance. Avec l’urbanisation, l’éclatement de la famille nucléaire et la longévité accrue par certains progrès de la médecine, on ne peut plus mourir et vieillir avec les siens. » (p. 235) Après avoir fait état de quelques données socio-économiques, démographiques et de santé sur les personnes âgées hébergées, l’auteure nous parle de l’importance des relations hommes-femmes, de la fréquence des relations familiales et de l’isolement ressenti, ainsi que de l’appréciation faite des autres bénéficiaires et du personnel soignant.