Le cycle de la vie familiale comme cadre d’analyse de la statistique des familles

Le cycle de la vie familiale comme cadre d’analyse de la statistique des familles

Le cycle de la vie familiale comme cadre d’analyse de la statistique des familles

Le cycle de la vie familiale comme cadre d’analyse de la statistique des familless

| Ajouter

Référence bibliographique [9438]

Peron, Yves et Lapierre-Adamcyk, Evelyne. 1986. «Le cycle de la vie familiale comme cadre d’analyse de la statistique des familles». Dans Les familles d’aujourd’hui. Démographie et évolution récente des comportements familiaux , p. 357-364. Paris: Association internationale des démographes de langue française (AIDELF).

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Les auteurs s’intéressent ici au renouvellement des stocks des familles et tentent plus précisément de répartir les familles canadiennes selon le stade qu’elles ont atteint dans le cycle de reproduction.

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
- Enquête sur la fécondité des Québécoises, 1971
- Recensement Canada, 1971

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


« Lorsque l’on s’intéresse au renouvellement des stocks des familles, il est très utile de connaître la répartition des familles selon le stade qu’elles on déjà atteint dans le cyle de reproduction. Nous présentons ici l’essai que nous avons mené pour répartir des familles canadiennes de cette manière. » (p. 357)
« [...] nous avons estimé dans diverses générations la proportion de femmes qui se sont mariées, ont eu des enfants et ont vécu avec leur premier mari toute la phase parentale. [...] cette proportion a continuellement augmenté, passant de 35% dans les générations 1876-86 à 57% dans les générations 1926-1931. Parallèlement, la proportion de premières unions qui sont devenues fécondes et qui n’ont pas été dissoutes avant le départ du dernier enfant est passée de 55% dans les générations les plus anciennes à 73% dans les plus récentes. C’est dire qu’une majorité de plus en plus importante de couples ont eu la possibilité de parcourir la totalité du cycle de vie de la famille. [...] Depuis cette date, la montée rapide de la divorcialité et le développement de la cohabitation hors mariage ont certainement réduit cette proportion. » (p. 363-364)