La question du père dans le développement psychosexuel féminin : perspective psychanalytique

La question du père dans le développement psychosexuel féminin : perspective psychanalytique

La question du père dans le développement psychosexuel féminin : perspective psychanalytique

La question du père dans le développement psychosexuel féminin : perspective psychanalytiques

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Référence bibliographique [9418]

Soucy, Brigitte. 1986. «La question du père dans le développement psychosexuel féminin : perspective psychanalytique». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université de Montréal, Département de psychologie.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Montrer que la prise en compte de l’effet de la nouvelle présence attentive et « maternante » du père auprès de la fillette en phase pré-oedipienne soulève inévitablement des failles au niveau de la conception psychanalytique classique du développement psychosexuel de la fille en général et de son complexe d’oedipe en particulier.

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses dont :
- Chiland, 1982
- Burlingham, 1973

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


« Les changements socio-culturels survenus depuis le début des années 1970 (redéfinition des rôles parentaux) ont amené le père à prendre une part de plus en plus active dans l’éducation précoce de l’enfant. Un intérêt relativement récent mais grandissant quant à la fonction du père dans le développement psychosexuel de l’enfant s’est graduellement constitué chez les psychologues et psychanalystes qui à l’heure actuelle reconnaissent à la figure paternelle un rôle important sur les plans du processus de séparation-individuation et de la formation de l’identité de base et de l’identité sexuelle. Tenir compte de l’effet de la nouvelle présence attentive et ’maternante’ du père auprès de la fillette en phase pré-oedipienne semble soulever inévitablement des failles au niveau de la conception psychanalytique classique du développement psychosexuel de la fille en général et de son complexe d’oedipe en particulier. Cette prise de position semble offrir une compréhension plus complète de la place et de la signification du ’refus de la féminité’, et de son corrolaire, ’l’envie du pénis’, comme composantes centrales du vécu oedipien et de l’entier destin féminin. » (sommaire)