1. Objectifs

Intentions :
« La présente recherche étudie la distribution des actes et des fonctions du langage dans le discours de l’enfant de 5/6 ans et de sa mère en situation de jeu semi-structurée suscitant l’intéraction. » (sommaire)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
Six couples mère-enfant, âge des enfants entre 5.3 et 6.1 ans dont la langue maternelle est le français

Instruments :
Analyse fonctionnelle de Tough (1977), analyse des actes de langage de Dore (1978) et analyse de Folger et Chapman (1978)

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé

« La présente recherche étudie la distribution des actes et des fonctions du langage dans le discours de l’enfant de 5/6 ans et de sa mère en situation de jeu semi-structurée suscitant l’intéraction. Cette recherche est de caractère exploratoire, aucune étude n’ayant à date porté sur ce problème. Le chapitre premier retrace les grandes lignes de la problématique des actes de langage en contexte et de l’évolution des habiletés à communiquer orientant la démarche suivie, puis présente les trois méthodologies taxinomiques employées : l’analyse fonctionnelle de Tough (1977), l’analyse des actes de langage de Dore (1978), l’analyse de Folger et Chapman (1978) des actes de langage adressés par la mère à son enfant. Le second chapitre expose la procédure expérimentale utilisée, inspirée en partie de Bridges et al. (1981). Le chapitre trois comprend l’analyse et l’interprétation des résultats obtenus. L’analyse fonctionnelle démontre d’une part que le discours des enfants relève en majeure partie de la fonction projective, les enfants recourant au langage pour imaginer. D’autre part, l’analyse des actes conversationnels révèle que les enfants rapportent des faits, des phénomènes des propriétés, notamment par la description. Par ailleurs, l’analyse des actes de langage maternel adressés à l’enfant montre que les mères font beaucoup de déclarations à caractère évaluatif. Enfin, la comparaison du langage des mères et de celui des enfants fait ressortir que le premier comporte deux fois plus d’énoncés visant à suciter l’action de l’interlocuteur. » (sommaire)