Comportements et idéations suicidaires chez les cégépiens de Montréal : la part familiale
Comportements et idéations suicidaires chez les cégépiens de Montréal : la part familiale
Comportements et idéations suicidaires chez les cégépiens de Montréal : la part familiale
Comportements et idéations suicidaires chez les cégépiens de Montréal : la part familiales
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Référence bibliographique [9414]
Tousignant, Michel, Bastien, Marie-France, Hamel, Sylvie et Hanigan, Doris. 1986. «Comportements et idéations suicidaires chez les cégépiens de Montréal : la part familiale ». Apprentissage et socialisation en piste, vol. 9, no 1, p. 17-25.
Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions : Dresser le tableau des rapports des cégépiens avec le réseau social (famille) en situation de stress, soit dans la problématique de perte d’un lien amoureux.
2. Méthode
Échantillon/Matériau : Deux groupes (suicidaires versus non-suicidaires) ont été choisis à partir d’un questionnaire distribué dans 4 cégeps francophones de la ville de Montréal. 666 étudiants ont répondu à ce questionnaire, les auteurs ont retenu tous les étudiants suicidaires (tentatives de suicide ou idéations suicidaires sérieuses) qui avait vécu une peine d’amour ou la perte d’un ami(e). 20 filles et 5 garçons francophones de la région de Montréal ayant vécu récemment une peine d’amour ou la perte d’un ami(e) ont donc été interviewés.
Instruments : - Questionnaire-maison - Entrevue du type récit de vie
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
Cette recherche empirique vise à dresser le tableau des rapports des cégépiens de la région de Montréal ayant des comportements ou des idéations suicidaires suite à une situation de stress (la perte d’un lien amoureux) avec leur réseau social. À cet effet, 25 étudiants ayant avoué des idéations suicidaires sérieuses ou ayant fait une tentative de suicide ont été interviewés. L’analyse des résultats obtenus démontre que la majeure partie de ces jeunes viennent d’un milieu familial désuni. À ce sujet, les auteurs concluent que ce n’est pas tant la séparation d’avec un ou deux des parents que le climat familial en tant que tel qui est déterminant dans l’étiologie de l’état suicidaire chez les jeunes adultes.