Intentions : - Présenter le contexte socio-historique à l’intérieur duquel s’amorce une consultation en matière de politique familiale. - Montrer qu’« entre le libéralisme quasi complet des voisins américains et l’interventionnisme vigoureux de la France depuis la dernière guerre, les décisions politiques en matière familiale demeurent toujours, au Québec, en deçà des recommandations des démographes et des demandes des femmes, notamment en ce qui touche le montant des prestations familiales et les interventions pour concilier travail et maternité. » (p. 351)
Questions/Hypothèses : « On peut s’interroger sur la lenteur gouvernementale à annoncer puis à instaurer une consultation en matière de politique familiale. » (p. 350)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’auteure utilise différents documents dont le « Livre vert », le rapport de consultation sur la politique familiale, documents du CSF, le rapport French, etc.
Type de traitement des données : Analyse de contenu, réflexion critique
3. Résumé
« Pour donner suite à son ’Livre vert’ sur la politique familiale de 1984, le Ministère des Affaires Sociales a mis sur pied un Comité de consultation, qui a tenu audience à l’hiver 1985. Des orientations divergentes ressortent de la consultation : nataliste, fiscaliste, féministe, d’expertise, familialiste conservatrice et familialiste libérale. Le Rapport du comité prône le soutien collectif aux parents et mise sur la solidarité entre les sexes. Il n’endosse pas les orientations nataliste, fiscaliste et conservatrice, optant pour un familialisme libéral sympathique à l’expertise et au féminisme. Les recommandations ont été critiquées par des intellectuels pour leur manque de réalisme, et par le Conseil des affaires sociales et de la famille pour leur manque d’attention aux incitatifs fiscaux. » (p. 349)