Les mauvais traitements envers les enfants : une étude des facteurs macro et micro-socio-économiques

Les mauvais traitements envers les enfants : une étude des facteurs macro et micro-socio-économiques

Les mauvais traitements envers les enfants : une étude des facteurs macro et micro-socio-économiques

Les mauvais traitements envers les enfants : une étude des facteurs macro et micro-socio-économiquess

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Référence bibliographique [9390]

Bouchard, Camil, Chamberland, Claire et Beaudry, Jean. 1987. «Les mauvais traitements envers les enfants : une étude des facteurs macro et micro-socio-économiques». Dans Manuel québécois de psychologie communautaire , sous la dir. de Jérôme Guay, p. 243-270. Québec: Gaëtan Morin éditeur.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Examiner ce qui différencie un voisinage à hauts risques de mauvais traitement d’un autre à faibles risques en évaluant le degré de richesse ou de pauvreté sociale des deux voisinages.

2. Méthode


Echantillon/Matériau :
153 familles où la mère vit avec au moins un enfant âgé de 4 à 14 ans : 80 mères d’un voisinage sous-estimé et 73 mères d’un quartier surestimé.

Instruments :
Questionnaire

Type de traitement des données :
Analyse statistique, analyse descriptive

3. Résumé


« L’étude rapportée ici reprend, pour le territoire de l’Île de Montréal, les questions posées par Garbarino et Sherman (1980) dans leur étude portant sur la ville d’Omaha. Dans un premier temps, les questions envisagées sont d’ordre économique et cherchent à savoir : 1) quels sont les taux d’incidence d’abus et de négligence sur le territoire de l’Île de Montréal et quelle est la relation entre ces taux et les macro-indicateurs économiques et 2) parmi les macro-indicateurs choisis, quels sont les meilleurs prédicteurs du taux d’incidence. Dans un deuxième temps, c’est davantage l’étude des éléments psychosociologiques qui retient l’attention des auteurs. Des principaux résultats, il ressort que la pauvreté économique est fortement associée à la manifestation de nouveaux cas de mauvais traitements envers les enfants et que c’est à l’intérieur du quartier sous-estimé qu’on trouve le plus de familles insatisfaites de leur logement et de leur voisinage pour élever un enfant. »