1. Objectifs

Intentions :
Étudier l’origine sociale et familiale des femmes qui sont devenues religieuses entre 1901 et 1971 au Québec.

Questions/Hypothèses :
« Quelle place avaient occupée les milliers de femmes religieuses dans la structure familiale et sociale de notre société. Qui sont-elles vraiment? » (p. 2)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
« Les données que nous avons utilisées dans le cadre de ce travail sont issues de l’enquête dirigée par Mesdames Danielle Juteau et Nicole Laurin-Frenette portant le titre : ’Les communautés religieuses de femmes au Québec: analyse d’un cadre d’organisation de la main-d’oeuvre féminine au Québec de 1901 à 1971’. [...] Nous avons opté dans le cadre de cette recherche pour un échantillon aléatoire stratifié répertoriant 3700 religieuses. » (pp. 8-9)

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé

« C’est en considérant les structures sociales du Québec mais surtout les conditions de vie, le contexte social et économique que nous nous sommes fixé comme objectif la saisie de l’origine sociale et familiale des femmes qui, au cours des quatre-vingts ans couverts par notre étude, sont devenues religieuses. Dans cette perspective nous avons étudié trois principales caractéristiques de la population de religieuses nées au Québec ou qui ont travaillé au Québec entre 1901 et 1971. Ces trois caractéristiques sont la famille, l’origine géographique et l’occupation du père. Malgré des transformations importantes du nombre d’enfants dans les familles québécoises et de la répartition géographique de la population au Québec, les familles et l’origine géographique des religieuses ne connaissent pas les mêmes transformations puisque sur l’ensemble de la période couverte, les religieuses proviennent toujours de familles nombreuses et de villes plutôt petites. De même qu’elles se distinguent concernant le milieu professionnel d’origine. Ces caractéristiques sociales individuelles ont été mises en relation avec le contexte social et économique qui prévalait au Québec entre 1901 et 1971 tels que la scolarisation et l’emploi; la famille et l’Église, ont été des facteurs importants de l’histoire des femmes dans la société québécoise. » (pp. i-ii)