Asymétrie occupationnelle et localisation résidentielle des familles à double revenu à Montréal

Asymétrie occupationnelle et localisation résidentielle des familles à double revenu à Montréal

Asymétrie occupationnelle et localisation résidentielle des familles à double revenu à Montréal

Asymétrie occupationnelle et localisation résidentielle des familles à double revenu à Montréals

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Référence bibliographique [9268]

Villeneuve, Paul et Viaud, Gilles. 1987. «Asymétrie occupationnelle et localisation résidentielle des familles à double revenu à Montréal ». Recherches Sociographiques, vol. XXVIII, no 2-3, p. 371-392.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Analyser l’asymétrie occupationnelle entre les conjoints au sein des familles à double revenu (p. 372)

Questions/Hypothèses :
- « Avec la prolifération du double revenu, de nouveaux rapports s’établissent entre la sphère familiale d’une part, et le marché du travail et la sphère publique d’autre part. » (p. 372)
- « La famille à double revenu constitue-t-elle une nouvelle forme de stratification sociale? » (p. 372)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
- Différents ouvrages dont Alzon, Acker, Vandelac, Curtis, Hunter et Manley, etc.
- Recensements du Canada de 1971 et de 1981

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


« La croissance du nombre de familles à double revenu invite à repenser conjointement les rapports entre les sexes et catégories occupationnelles, en vue d’affiner, notamment, les interprétations de la stratification sociale et de la localisation résidentielle en milieu urbain. Un indice d’asymétrie, calculé sur une échelle des occupations hiérarchisées selon les critères d’autorité, de complexité cognitive et de routinisation, permet de mesurer les variations temporelles et spatiales de l’écart entre les occupations des conjoints dans l’agglomération de Montréal. L’asymétrie apparaît plus prononcée dans les occupations fondées sur l’autorité et dans les quartiers centraux. Ces deux tendances s’amenuisent toutefois entre 1971 et 1981. Les résultats supportent l’hypothèse de Simon Langlois quant à la présence de deux genres de vie distincts dans les familles à double revenu. » (p. 371)