Compréhension du récit chez le jeune enfant, émergence de la littératie et contexte socioculturel

Compréhension du récit chez le jeune enfant, émergence de la littératie et contexte socioculturel

Compréhension du récit chez le jeune enfant, émergence de la littératie et contexte socioculturel

Compréhension du récit chez le jeune enfant, émergence de la littératie et contexte socioculturels

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Référence bibliographique [925]

Boisclair, Andrée et Makdissi, Hélène. 2010. «Compréhension du récit chez le jeune enfant, émergence de la littératie et contexte socioculturel». Dans Langage et pensée à la maternelle , sous la dir. de Denise Doyon et Fisher, Carole, p. 149-183. Québec: Presses de l’Université du Québec.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« Ce chapitre porte sur le développement des relations causales dans le récit chez le jeune enfant en regard du contexte socioculturel de vie. » (p. 151)

Questions/Hypothèses :
Les auteures se posent les questions suivantes : « Comment ces enfants progressent-ils dans leur compréhension du récit? Observe-t-on une différence en fonction du milieu socioéconomique et de la scolarité des mères? » (p. 162)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’échantillon de cette étude comprend 107 enfants. Les mères ont aussi répondu à un questionnaire sur leur niveau de scolarité.

Instruments :
- Grille d’évaluation pour le rappel d’un récit sans aide
- Questionnaires

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


« Chaque enfant entre en classe de maternelle avec ses propres subjectivités, sa propre ‘culture’, celle qu’il a développée dans sa famille. Fréquentant d’autres milieux, la garderie, la classe maternelle et l’école, il se trouve confronté à d’autres cultures, celle du milieu de garde, puis du milieu scolaire. Les auteures mettent en relation le développement du récit (l’élaboration de relations causales dans le récit) chez l’enfant et quelques caractéristiques socioculturelles du milieu de vie de celui-ci, particulièrement la scolarité des mères. Les différences observées d’un enfant à l’autre doivent sensibiliser l’adulte, non pas à la possibilité de potentiels différents d’apprentissage, on n’en sait rien, mais à la nécessité, pour qu’il y ait développement, d’accueillir et de prendre en compte les subjectivités individuelles. C’est à cette condition que l’enfant peut se sentir compris, écouté, qu’il peut y avoir réel partage entre l’adulte et l’enfant et que celui-ci peut se développer. » (p. 150)