Analyse comparative de familles monoparentales et biparentales : les événements critiques vécus et leur environnement social

Analyse comparative de familles monoparentales et biparentales : les événements critiques vécus et leur environnement social

Analyse comparative de familles monoparentales et biparentales : les événements critiques vécus et leur environnement social

Analyse comparative de familles monoparentales et biparentales : les événements critiques vécus et leur environnement socials

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Référence bibliographique [9234]

Chouinard, Marie-Claude. 1988. «Analyse comparative de familles monoparentales et biparentales : les événements critiques vécus et leur environnement social». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département de psychologie.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Comparer des familles monoparentales et biparentales : « 1) au niveau du nombre et de l’importance des événements critiques qu’elles ont vécus et de 2) l’évaluation de leur environnement social d’aide. » (résumé)

Questions/Hypothèses :
« Quel soutien reçoivent les différentes familles lors d’événements majeurs? » (résumé)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
233 mères (156 mères issues de familles biparentales, 68 sont séparées ou divorcées depuis plus d’un an et 9 mères le sont depuis moins d’un an). (p. 26)

Instruments :
Questionnaire d’enquête

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


« Les familles monoparentales et biparentales ne se distinguent pas quant au nombre d’événements critiques répertoriés, à la grandeur de leur environnement social d’aide et au nombre de personnes nuisibles. La nature des dits événements et la composition de leur réseau de soutien les différencient. Il semble qu’une plus grande proportion d’ami(e)s offrent de l’aide aux familles dissoutes. La parenté reste, par ailleurs, la plus grande source d’aide et de relations conflictuelles. Les corrélations entre différents scores révèlent que plus les familles monoparentales rapportent d’événements critiques positifs plus elles identifient des personnes dans leur réseau de soutien. Ce phénomène ne s’observe pas chez les familles biparentales; cependant, plus le nombre d’événements concernant l’enfant augmente, plus les mères de ces familles rapportent la présence de personnes nuisibles. Enfin, les corrélations observées s’affaiblissent si l’on soustrait de l’échantillon les nouvelles familles monoparentales (N=9). L’étude de la relation entre soutien et événements critiques doit tenir compte de la structure familiale et aussi la ’récence’ de celle-ci. » (résumé)