Les modèles de l’expression de l’agressivité chez les garçons de famille monoparentale maternelle, âgés entre huit et douze ans

Les modèles de l’expression de l’agressivité chez les garçons de famille monoparentale maternelle, âgés entre huit et douze ans

Les modèles de l’expression de l’agressivité chez les garçons de famille monoparentale maternelle, âgés entre huit et douze ans

Les modèles de l’expression de l’agressivité chez les garçons de famille monoparentale maternelle, âgés entre huit et douze anss

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Référence bibliographique [9208]

Gendron, Ariane. 1988. «Les modèles de l’expression de l’agressivité chez les garçons de famille monoparentale maternelle, âgés entre huit et douze ans». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département de psychologie.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« La présente étude se propose d’étudier l’agressivité des garçons âgés entre huit et douze ans, vivant en foyer monoparental maternel. » (p. iii)

Questions/Hypothèses :
« Nous relions cette agressivité, perçue par les mères, à l’attitude hostile de celles-ci envers leurs ex-conjoints. » (p. iii)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
30 mères biparentales, 28 mères divorcées et 9 mères remariées

Instruments :
Questionnaire d’enquête

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


« En conclusion, l’ajustement psychologique des garçons de familles monoparentales et reconstituées ne présente aucune différence significative lorsque comparé avec les garçons de familles biparentales. En ce qui concerne l’agressivité, seuls les garçons dont la mère s’est remariée se révèlent significativement plus agressifs. Dans l’ensemble, la nature de notre échantillon peut expliquer ces résultats. Le nombre d’années depuis la séparation (6.11 ans et 7.33 ans pour les familles monoparentales et les familles reconstituées) semble amener une situation stabilisée où les mères n’ont pas une attitude très hostile envers leur ex-conjoint et ne présentent plus ou peu de lien d’attachement. Cependant, la venue d’un nouveau conjoint entraîne inévitablement une période de transition pour toute la famille d’où la nécessité de distinguer les familles divorcées. Ainsi, durant les premières années (la plupart de nos familles reconstituées vivent cette situation depuis moins de deux ans), l’enfant s’adapte à cette situation, ce qui se traduit par des comportements agressifs chez le garçon durant la période de latence. » (pp. iii-iv)