L’évolution des formes de l’appropriation des femmes : des religieuses aux ''mères porteuses''

L’évolution des formes de l’appropriation des femmes : des religieuses aux ''mères porteuses''

L’évolution des formes de l’appropriation des femmes : des religieuses aux ''mères porteuses''

L’évolution des formes de l’appropriation des femmes : des religieuses aux ''mères porteuses''s

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Référence bibliographique [9201]

Juteau, Danielle et Laurin, Nicole. 1988. «L’évolution des formes de l’appropriation des femmes : des religieuses aux ''mères porteuses'' ». La revue canadienne de sociologie et d’anthropologie / Canadian Review of Sociology and Anthropology, vol. 25, no 2, p. 183-203.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Questions/Hypothèses :
« Le découpage que nous proposons découle principalement de notre démarche, aussi est-ce le féminisme matérialiste, et plus spécifiquement la thèse de l’appropriation sociale des femmes (Guillaumin 1978), qui en constitue le fondement. Cette perspective théorique sera replacée à l’intérieur d’une toile plus vaste où seront inscrits ses rapports passés et présents avec certains courants féministes [plus particulièrement le féminisme radical et le féminisme marxiste]. » (p. 185)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
- Delphy (1970)
- Guillaumin (1978)
- Barrett et McIntosh(1979)

Type de traitement des données :
Analyse théorique

3. Résumé


« À partir de leur étude portant sur les communautés religieuses de femmes au Québec, les auteures présentent dans cet article, quelques réflexions susceptibles de sortir la théorie féministe de l’impasse ou elle semble enfermée et de faciliter l’analyse de la réorganisation présentement en cours de rapports sociaux de sexe. Leur recherche s’inscrit dans la lignée des travaux sur l’appropriation privée et collective des femmes. En premier lieu, les auteures situent leur approche dans le système que forment les théories féministes s’inspirant du courant matérialiste, ce système ayant traversé quatre étapes depuis les derniers 20 ans. Elles construisent ensuite une analyse des rapports sociaux de sexe où elles cherchent à intégrer toutes les formes, passées et présentes, de l’appropriation privée et de l’appropriation collective ainsi que les modalités assurant leur cohésion. Ces formes et ces modalités de l’appropriation constituent des systèmes de sexage, deux d’entre eux y étant présentés. » (p. 183)