1. Objectifs

Intentions :
« L’objectif de ce mémoire doctoral visait à vérifier le rôle médiateur de la détresse psychologique et de l’hostilité au sein des associations entre différentes formes de victimisation et la violence subie ou infligée lors des fréquentations à l’adolescence. »

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
L’étude se base sur les données du programme PASSAJ (Lavoie, Pacaud, Roy & Lebossé, 2007). L’échantillon retenu dans le cadre de cette thèse est composé de 1 259 étudiants provenant de 15 écoles secondaires québécoises.

Instruments:
- La section sociodémographique est tirée d’un questionnaire de Santé Québec (Aubin et al., 2002)
- Échelle de Lavoie et Vézina (2002) permettant de mesurer la violence infligée et subie
- Questions permettant de mesurer l’exposition de violence interparentale, développées par Fortin (2002)
- Version abrégée du Sexual Experience Questionnaire pour adultes (Fitzgerald, Gelfard & Drasgow, 1995), traduite par Hébert, Lavoie et Sénécal (2000)
- Questions permettant de mesurer la prévalence de violence sévère subie, développées par Lavoie, Hébert, Vézina et Dufort (2001)
- Kessler Psychological Distress Scale (K10; Kessler et al., 2002), traduite et modifiée par Statistique Canada (2002)
- Brief Measure for the Assessment of Anger and Aggression (Maiuro, Vitaliano & Cahn, 1987), traduite par Lavoie, Vézina, Piché et Boivin (1995)

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

« Depuis plusieurs années, les études se sont attardées aux relations entre les expériences de victimisation antérieures et la violence subie ou infligée dans le cadre des fréquentations à l’adolescence. Cependant, la compréhension des processus psychologiques impliqués dans ces associations demeure incomplète. L’objectif principal de ce mémoire doctoral est donc de vérifier l’effet médiateur de la détresse psychologique et de l’hostilité entre différentes formes de victimisation (exposition à la violence interparentale, harcèlement sexuel subi par les pairs, violence sévère subie par un(e) partenaire) et la violence subie ou infligée lors des fréquentations. Deux articles ont été rédigés grâce aux données auto-rapportées d’un échantillon de convenance composé de 1 259 garçons et filles, âgés de 14 à 19 ans. Des analyses de régressions logistiques et linéaires ont permis de tester les modèles de médiation postulés. » (p. ii)