L’expérience de l’infertilité féminine vécue sous assistance médicale

L’expérience de l’infertilité féminine vécue sous assistance médicale

L’expérience de l’infertilité féminine vécue sous assistance médicale

L’expérience de l’infertilité féminine vécue sous assistance médicales

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Référence bibliographique [9167]

Ouellette, Françoise-Romaine. 1988. «L’expérience de l’infertilité féminine vécue sous assistance médicale ». Sociologie et Sociétés, vol. XX, no 1, p. 13-32.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Résumer une étude réalisée par l’auteure en 1986, à la demande du Conseil du statut de la femme : « Les enfants que je veux...si je peux » (voir fiche), dont l’objectif était « d’explorer la problématique de l’infertilité et des interventions médicales dans ce domaine du point de vue des femmes qui sont en recherche active de fertilité et reçoivent une assistance médicale pour un problème d’infertilité attribuable entièrement ou partiellement à la femme. » (p. 14)

Questions/Hypothèses :
« [...] pourquoi certaines [femmes infertiles] acceptent les inconvénients importants d’un traitement médical de l’infertilité jusqu’à se soumettre, parfois, à la technique encore expérimentale de la FIV. » (p. 14)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
32 femmes en traitement dans les cliniques de fertilité des centres hospitaliers Maisonneuve-Rosemont et Saint-Luc, à Montréal, et de l’Université Laval, à Québec

Instruments :
Guide d’entrevue semi-dirigée

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


« Le point de vue qu’ont sur leur expérience les femmes dites infertiles doit être pris en considération dans le débat sur les nouvelles technologies de la reproduction. Une recherche réalisée pour le Conseil du statut de la femme auprès de 32 Québécoises suivies en clinique de fertilité, aide à comprendre pourquoi elles adhèrent à la ’solution’ médicale malgré les difficultés et les risques sérieux qu’elle comporte souvent. Tant l’approche bio-médicale de l’infertilité que le contexte social et culturel dans lequel elles évoluent tendent à définir le recours aux techniques de procréation assistée comme la seule alternative d’action possible pour elles, et rendent extrêmement difficile toute remise en question du processus d’aide médicale une fois qu’il est amorcé. » (p. 31)