Le cycle de la vie familiale comme cadre d’analyse de la statistique des familles

Le cycle de la vie familiale comme cadre d’analyse de la statistique des familles

Le cycle de la vie familiale comme cadre d’analyse de la statistique des familles

Le cycle de la vie familiale comme cadre d’analyse de la statistique des familless

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Référence bibliographique [9162]

Péron, Yves et Lapierre-Adamcyk, Évelyne. 1988. «Le cycle de la vie familiale comme cadre d’analyse de la statistique des familles». Dans Recherche exploratoire sur le calendrier démographique des familles québécoises , sous la dir. de Évelyne Lapierre-Adamcyk, p. 1-8. Projet de recherche RS-619, Rapports, publications et communications, Document de la Collection Tirés à part de l’Université de Montréal, no 217, issu de Les familles d’aujourd’hui, no 2, 1986. Québec: Conseil québécois de la recherche sociale.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Présenter un essai de répartition des familles selon le stade qu’elles ont déjà atteint dans le cycle de reproduction.

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données de l’enquête sur la fécondité des Québécoises de 1971

Type de traitement des données :
Analyse descriptive

3. Résumé


La proportion de femmes qui se sont mariées, ont eu des enfants et ont vécu avec leur premier mari toute la phase parentale a continuellement augmenté de 1876 à 1931. Parallèlement, la proportion des premières unions qui sont devenues fécondes et qui n’ont pas été dissoutes avant le départ du dernier enfant a également crû. Une majorité de couples ont donc eu la possibilité de parcourir ensemble la totalité du cycle de vie de la famille. Ces calculs ne font cependant pas intervenir les séparations ou les divorces. En raison du recul du veuvage précoce et de la faible divortialité, la proportion de familles monoparentales, et donc aussi la proportion de familles recomposées à la suite d’un mariage est passée par un minimum dans les années 1960. Depuis cette date, la montée rapide de la divortialité et le développement de la cohabitation hors-mariage ont réduit la proportion de familles époux-épouses nées de mariage entre célibataires. Le mariage demeure cependant populaire.