Le corps paradoxal. Regards de femmes sur la maternité
Le corps paradoxal. Regards de femmes sur la maternité
Le corps paradoxal. Regards de femmes sur la maternité
Le corps paradoxal. Regards de femmes sur la maternités
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Référence bibliographique [9156]
Quéniart, Anne. 1988. Le corps paradoxal. Regards de femmes sur la maternité. Montréal: Albert Saint-Martin.
Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions : « Si le but premier de ma recherche était de comprendre la maternité du point de vue des femmes, j’avais aussi pour objectif d’en cerner les dimensions à la fois affectives, corporelles et sociales, plutôt que de me centrer, comme la plupart des études en ce domaine, sur l’un ou l’autre de ces aspects. » (p. 15)
Questions/Hypothèses : « Comment vivent-elles dans leur corps la maternité aujourd’hui? Sont-elles réceptives aux discours pratiques concernant ces nouvelles technologies? Quelle place font-elles à l’homme (au futur père) dans ce processus? Bref, quel sens donnent-elles à cet événement qui survient dans leur vie? » (pp. 13-14)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : Une centaine de femmes ayant entre 19 et 40 ans (leur degré de scolarité moyen est de 15,1 ans et un peu plus de la moitié sont sur le marché du travail). Toutes étaient primipares. Toutes les entrevues ont eu lieu quatre mois environ après l’accouchement, sauf pour quelques unes effectuées au cours de la grossesse et dont le but était de contrôler certaines hypothèses. (pp. 229-230)
Instruments : Guide d’entretien semi-directif : - Entrevues d’une durée de 2 heures 30 en moyenne auprès de 50 femmes (p. 14); - Observations systématiques dans des groupes de cours prénataux (rencontres avec environ 80 femmes); - Entrevues de groupe avec une partie d’entre elles et leur conjoint; - Entrevues avec une quinzaine d’infirmières travaillant en salle d’accouchement ou enseignant dans des cours prénatals. (pp. 14-15)
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
« Les femmes font l’objet de nombreux écrits, certes, mais n’en sont jamais les sujets. L’originalité du livre d’Anne Quéniart c’est de leur laisser la parole et de nous amener à voir et comprendre la maternité de leur point de vue. L’auteure a mené son enquête auprès d’une centaine de femmes qui vivaient leur première grossesse. Dans son analyse, illustrée agréablement d’extraits d’entrevues, Anne Quéniart dégage d’abord la place centrale du corps et de l’image de celui-ci dans l’expérience de la grossesse et de l’accouchement, corps dont elle montre le statut paradoxal. Elle aborde également de façon originale, aussi bien la place prépondérante accordée au foetus, dont les besoins semblent primer sur ceux de la femme qui le porte, que les effets de la technique sur la relation médecin-profane, ou encore l’impact, sur le vécu psycho-social des femmes, des stratégies préventives centrées sur le risque. Plus globalement, c’est à une réflexion sur le sens de la naissance aujourd’hui, c’est-à-dire sur les valeurs que nous donnons, comme société, à cet événement fondamental, que nous convie Anne Quéniart. » (4ème de couverture)