1. Objectifs

Intentions :
Ce chapitre aborde de façon plus spécifique les caractéristiques différentielles des femmes de 15 ans et plus, admises au Québec de 1980 à 1986 à titre d’immigrantes de la catégorie de la famille. « Il s’agit essentiellement d’une description relevant les traits saillants qui les distinguent des autres immigrants. » (p. 2)

2. Méthode

Échantillon ou matériau de l’étude:
Dossiers de 22 860 femmes de 15 ans et plus venues rejoindre un membre de la famille résidant au Québec et qui sont parrainées (p. 3)

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

« La population féminine parrainée de 15 ans et plus, ne constitue pas un groupe homogène. Par définition, elle est composée de trois générations de femmes venues rejoindre un père, un conjoint ou un enfant résidant au Québec depuis quelques années. [...] elles proviennent de pays culturellement très divers. Les Haïtiennes constituent la principale composante du mouvement féminin parrainé suivies des Vietnamiennes, des Indiennes et des Américaines. Du point de vue socio-économique, on distingue un groupe formé essentiellement de mères et grand-mères âgées de 55 ans et plus, provenant principalement d’Haïti, de la Chine populaire, de l’Inde, d’Italie, du Vietnam et d’Europe du Sud. [...] Un autre groupe important de parrainées est formé de conjointes allophones possédant une formation de niveau élémentaire et secondaire. [...] Enfin, un groupe relativement important est constitué de jeunes filles venues seules rejoindre leurs parents ou ayant immigré avec leur mère. Elles se destinent généralement aux études, bien qu’un petit nombre prévoit rester au foyer familial. » (pp. 17-18) « En conclusion, on peut dire que ce qui distingue le groupe des parrainées des autres immigrantes, c’est la présence de mères et de grand-mères. Mises à part ces dernières, les caractéristiques du reste des parrainées ne diffèrent pas fondamentalement de celles des autres immigrantes. Par contre, en termes d’adaptation, elles peuvent être confrontées à des problèmes particuliers en raison de leur condition de parrainées. » (p. 19)