Il est minuit moins cinq pour les femmes autochtones du Canada : vers une analyse intersectionnelle des discriminations de genre et de race

Il est minuit moins cinq pour les femmes autochtones du Canada : vers une analyse intersectionnelle des discriminations de genre et de race

Il est minuit moins cinq pour les femmes autochtones du Canada : vers une analyse intersectionnelle des discriminations de genre et de race

Il est minuit moins cinq pour les femmes autochtones du Canada : vers une analyse intersectionnelle des discriminations de genre et de races

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Référence bibliographique [913]

Boulanger, Isabelle. 2010. «Il est minuit moins cinq pour les femmes autochtones du Canada : vers une analyse intersectionnelle des discriminations de genre et de race». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département de sciences juridiques.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« Le but de ce mémoire est de démontrer par le biais d’une analyse intersectionnelle que les discriminations sexuelles dites ''résiduelles'' de la Loi sur les Indiens s’avèrent aussi des discriminations raciales; ce chevauchement des discriminations signifie par ailleurs leur renforcement mutuel, contribuant à la cristallisation des discriminations subies par les femmes autochtones, notamment la violence à leur égard qui en représente indéniablement le pic. » (p. v)

Questions/Hypothèses :
« La thèse défendue dans ce mémoire est que les discriminations dites « résiduelles » de la Loi sur les Indiens sont à la fois sexuelles et raciales, et contribuent à la violence subie par les femmes autochtones. » (p. 16)

2. Méthode


Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


Ce mémoire propose une critique de la notion de « discriminations sexuelles résiduelles » issue de la Loi sur les indiens, à partir d’une analyse intersectionnelle des discriminations vécues par les femmes autochtones au Canada. Présentant tout d’abord le choix théorique de l’intersectionnalité ainsi que les différents exemples de jurisprudence canadienne ayant utilisé les concepts se rattachant à cette théorie, le mémoire s’attarde ensuite « [...] à une description de la violence familiale autochtone, à ses ramifications et à ses racines [...] » (p. 18), puis à « [...] l’expérience des discriminations générées par la Loi sur les Indiens. » (p. 18) Finalement, un exemple (l’assassinat et la disparition de femmes autochtones) est présenté dans l’objectif d’illustrer les différentes répercussions de la discrimination de race et de genre que subissent les femmes autochtones au Canada.