Mesure des événements critiques et taux d’incidence des mauvais traitements dans les voisinages

Mesure des événements critiques et taux d’incidence des mauvais traitements dans les voisinages

Mesure des événements critiques et taux d’incidence des mauvais traitements dans les voisinages

Mesure des événements critiques et taux d’incidence des mauvais traitements dans les voisinagess

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Référence bibliographique [9123]

Bouchard, Camil. 1989. «Mesure des événements critiques et taux d’incidence des mauvais traitements dans les voisinages». Dans Prédire et prévenir les mauvais traitements envers les enfants , sous la dir. de Camil Bouchard, Chamberland, Claire et Beaudry, Jean, p. 42-59. Montréal: Gouvernement du Québec, Conseil québécois de recherche sociale.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Tenter de voir s’il est possible de différencier des voisinages à hauts et à bas taux d’incidence de mauvais traitements à partir du nombre et de la nature des stresseurs identifiés par les mères interviewées.

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
127 mères sollicitées par porte à porte dans quatre secteurs montréalais (Secteur A:N=37, B:N=27, C:N=35, D:N=64)

Instruments :
Questionnaires dont celui concernant les évènements stressants, développé par Holmes et Rahe(1967)

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


Cette analyse tente de voir s’il est possible de différencier des voisinages à hauts et à bas taux d’incidence des mauvais traitements à partir du nombre et de la nature des stresseurs identifiés par les mères interviewées. L’auteur rapporte les résultats d’un examen approfondi de la contribution des évènements critiques positifs et négatifs aux taux différentiels des mauvais traitements dans des voisinages à risques élevés et faibles. Les résultats ne sont pas très éloquents. Bien qu’on arrive à identifier que les familles d’un voisinage à risques élevés rapportent plus d’événements stressants négatifs, c’est seulement dans le cas d’un voisinage où le taux réel est passablement plus élevé que le taux prédit qu’on y parvient. Cependant, on peut déceler que la nature des événements stressants varie d’un voisinage à l’autre; il semble que les événements vécus par les familles résidant dans les voisinages à hauts risques soient plus associés à la menace et à la perte.