Surviving as Widow in 19th-Century Montreal

Surviving as Widow in 19th-Century Montreal

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Surviving as Widow in 19th-Century Montreals

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Référence bibliographique [9113]

Bradbury, Bettina. 1989. «Surviving as Widow in 19th-Century Montreal ». Revue d’histoire urbaine / Urban History Review, vol. XVII, no 3, p. 148-155.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« This paper is a preliminary attempt to examine demographic and economic aspects of widowhood in 19th-century Montreal, and to capture elements of continuity and of change in the ways widows could survive. The economic, social, and legal context is described in the initial section of the paper. The numerical importance of widows is compared with that of widowers within the city and the condition of widowhood during women’s life cycle is then assessed. [...] the paper proceeds to an examination of some of the ways in wich widows survived. » (p. 148)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
« The discussion is based largely on analysis of two data bases. The first is a longitudinal set of data comprised of Catholic couples married in Montreal in the 1820s and surviving to the 1860s.[...] The second is cross-sectional: a random sample of families living in the working-class wards of Sainte-Anne and Saint-Jacques in 1861, 1871 and 1881. » (p. 148)

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


« Le présent article est une première tentative pour étudier les aspects démographiques et économiques du veuvage au XIXe siècle, à Montréal, et il s’attarde particulièrement aux moyens que les veuves de la classe ouvrière prenaient pour survivre. Même si presque autant d’hommes que de femmes perdaient leur conjoint à cette époque, les veuves se remariaient beaucoup moins fréquemment que les veufs. Pour tenter de rétablir la situation économique de leur foyer à la suite de la perte du principal soutien de famille, certaines de ces femmes se cherchaient un emploi, surtout dans la couture ou à titre de domestique ou de laveuse de linge. Quelques-unes avaient déjà l’expérience dans la tenue d’une boutique et certaines utilisaient leur douaire, leur héritage ou leurs polices d’assurance pour ouvrir un magasin, un bar ou une pension. Les enfants étant le bien le plus précieux d’une veuve, il était habituellement plus courant qu’ils travaillent et restent à la maison dans leur adolescence et jusque dans la vingtaine que ce n’était le cas dans les foyers ayant un père comme chef de famille. Beaucoup de veuves de la classe ouvrière avaient recours à divers autres moyens de fortune pour assurer la subsistance de leur foyer, notamment le partage d’une maison avec d’autres familles, l’élevage d’animaux ou la vente dans la rue. » (p. 149)