1. Objectifs

Intentions :
« La présente recherche permet de décrire et de comparer de façon globale et systématique les réseaux de soutien des enfants de familles intactes et séparées depuis peu de temps. » (résumé)

Questions/Hypothèses :
« Premièrement, de quelle façon la situation critique qu’est le divorce affecte-t-elle le réseau de soutien de l’enfant? Deuxièmement, de quelle façon le soutien social est-il associé à l’ajustement de l’enfant lors du divorce de ses parents? » (résumé)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
191 enfants (71 garçons et filles de familles séparées et 120 garçons et filles de familles intactes) et les mères de ces enfants

Instruments :
Questionnaire sur l’estime personnelle (Harter, 1982)

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

« L’analyse des résultats permet de déceler plus de difficultés d’ajustement au niveau des compétences et des résultats scolaires des enfants de familles séparées, particulièrement chez les garçons. Une analyse plus fine des problèmes de comportements permet également de constater que les enfants ayant vécu une séparation familiale présentent un peu plus de problèmes spécifiques de comportements : les filles auraient tendance à se replier sur elles-mêmes alors que les garçons extérioriseraient plus leurs problèmes (déviance, nervosité, inattention). De façon générale, il existe des différences appréciables entre les deux groupes d’enfants aux divers indices de leur environnement de soutien. Les comparaisons effectuées entre la structure des réseaux de soutien des filles et des garçons de familles intactes et séparées font ressortir plusieurs différences intéressantes. Premièrement, les filles qui ont vécu la spération de leurs parents rapportent plus de personnes dans leur réseau de soutien. Elles ont également plus de place dans les décisions qu’elles prennent conjointement avec les membres de leur réseau. D’autre part, les enfants de familles séparées sont intégrés dans des réseaux moins denses. Ces jeunes rapportent également fréquenter moins régulièrement les membres de leur famille immédiate et connaître depuis moins longtemps leurs amis, pairs et adultes. » (résumé)