La représentation des mères dans les romans québécois d’après-guerre

La représentation des mères dans les romans québécois d’après-guerre

La représentation des mères dans les romans québécois d’après-guerre

La représentation des mères dans les romans québécois d’après-guerres

| Ajouter

Référence bibliographique [9035]

Lequin, Lucie. 1989. «La représentation des mères dans les romans québécois d’après-guerre». Dans Mothering-Motherhood. Maternité-maternage , sous la dir. de Pierre L’Hérault, p. 89-114. Coll. «Working Papers/Inédits,». Montréal: Institut Simone de Beauvoir.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
- À partir de la maternité, l’auteure entreprend une lecture de la représentation des femmes dans les romans de l’après-guerre. (p. 89)
- « [...] tracer un tableau des représentations des femmes dans les romans masculins qui serve de point de repère, de ligne d’horizon, d’élément comparatif entre les productions féminines et masculines. » (p. 89)
- « [...] dégager les constantes et les divergences de la composante maternité au sein des romans féminins. » (p. 99)

Questions/Hypothèses :
« Les figures maternelles dépeintes par les romancières ressemblent-elles à celles décrites par les romanciers? Quels sont les enjeux des images de mères? Y a-t-il un matriarcat québécois? » (p. 89)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’ensemble des romans féminins québécois d’après la Deuxième Guerre mondiale (1945-1951) et « les oeuvres masculines qui nous semblent les plus représentatives, ainsi que quelques oeuvres mineures qui ont retenu notre attention. » (p. 89)

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


L’auteure examine d’abord « le regard masculin sur la maternité dans la littérature d’après-guerre, car pour étudier les ’mères’, les chercheur(e)(s) n’ont pas distingué les oeuvres féminines des oeuvres masculines. » (p. 90) Elle montre que « l’univers masculin de la maternité est plutôt suspect et peu de romanciers montrent les mères comme des êtres comblés; c’est plutôt l’indigence de la relation mère/enfant qui est étalée. » (p. 92) « Le matriarcat québécois s’avère un mythe dont le pouvoir patriarcal réel s’est servi pour maintenir les femmes dans la cuisine et les hommes, hors du privé, trouvant leur identité dans leur rôle public. » (p. 96) En conclusion : « Les mères de notre corpus féminin donnent à réfléchir. Elles secouent les convictions de l’abnégation volontaire et naturelle des mères canadiennes-françaises traditionnelles. » (p. 109) « Enfin, le refus ou les difficultés du maternage analysés par plusieurs romancières indiquent un début de conscientisation à l’égard du rôle de la femme dans la société et mettent en doute l’obligation pour toutes les femmes d’enfanter. » (p. 110)