1. Objectifs

Intentions :
« Connaître l’opinion et l’expérience des couples qui ont décidé de recourir à une solution médicale pour devenir parents, qui se sont impliqués dans la démarche d’IAD (insémination artificielle avec le sperme d’un donneur) et qui se sont désistés. Cette investigation a aussi pour but d’obtenir des informations pour comprendre la démarche de l’IAD du point de vue psycho-social et pour identifier des facteurs qui sont associés à l’arrêt de cette démarche. »

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
59 personnes ont participé à cette étude soit des couples qui se sont inscrits au programme de traitement par IAD sans compléter la démarche. « Ces couples devaient avoir été rencontrés à la clinique de fertilité du CHUL (centre hospitalier de l’Université Laval). » L’échantillon comprenait 55,9% de femmes comparativement à 44,1% d’hommes. L’âge moyen des participants est de 34,4 ans. Plus de la moitié des couples (54,2%) demeurent dans la région de Québec. Les participants ont un statut socio-économique moyen : les revenus des couples étudiés se situent près de la moyenne québécois (36,000$).

Instruments :
- Entrevues par téléphone: questionnaires;
- Dossiers médical et social.

Type de traitement des données :
Analyse descriptive, analyse de contenu

3. Résumé

« Cette étude a pour but de connaître l’expérience et l’opinion d’hommes et de femmes qui, après avoir choisi de recourir à l’insémination artificielle avec donneur (IAD) pour pallier à l’infertilité masculine, ont ensuite abandonné leur démarche de procréation par IAD. La recherche de facteurs associés à l’abandon est faite par l’exploration des différentes étapes de la démarche d’IAD : histoire de l’infertilité, prise de décision de recourir à l’IAD, expérience de la procréation par IAD et choix d’abandonner. Les résultats de l’étude mettent en évidence trois grandes catégories de facteurs d’abandon: la solution du désir d’enfant par la présence d’un enfant dans le couple ou par un désir moindre d’avoir un enfant, les inconvénients reliés à la procréation par IAD et les modifications de la dynamique de couple générées par la démarche d’insémination artificielle avec donneur. »