Variations culturelles de la relation mère-nourrisson, normes et pratiques. Étude auprès des haïtiens et des vietnamiens de Montréal

Variations culturelles de la relation mère-nourrisson, normes et pratiques. Étude auprès des haïtiens et des vietnamiens de Montréal

Variations culturelles de la relation mère-nourrisson, normes et pratiques. Étude auprès des haïtiens et des vietnamiens de Montréal

Variations culturelles de la relation mère-nourrisson, normes et pratiques. Étude auprès des haïtiens et des vietnamiens de Montréals

| Ajouter

Référence bibliographique [8989]

Sabatier, Colette. 1989. «Variations culturelles de la relation mère-nourrisson, normes et pratiques. Étude auprès des haïtiens et des vietnamiens de Montréal». Thèse de doctorat, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département de psychologie.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« Cette recherche vise à améliorer nos connaissances sur les normes et pratiques éducatives à l’égard des nourrissons des populations en provenance des pays du Tiers-Monde récemment arrivées au Canada dans le but ultime de fournir des informations utiles à l’intervention. » (résumé)

Questions/Hypothèses :
Quelles sont les similitudes entre plusieurs groupes ethniques en provenance du Tiers-Monde?

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
21 Québécoises, 22 Haïtiennes et 20 Vietnamiennes vivant à Montréal et ayant un nourrison de 9 mois

Instruments :
Questionnaire d’enquête

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


L’auteure aborde quatre dimensions de la relation mère-nourrisson : « 1) les pratiques de stimulation du développement telles qu’elles se reflètent dans l’aménagement de l’environnement physique et social de l’enfant et dans les pratiques de jeu; 2) les attentes, objectifs, croyances et connaissances des mères relatives au développement de l’enfant, ainsi que leurs sources d’information et d’apprentissage; 3) les perceptions maternelles du tempérament de l’enfant; 4) les styles interactifs des mères lors de l’enseignement de quatre tâches. Les résultats indiquent de nombreuses différences entre les groupes. Ils révèlent ainsi la présence dans une même métropole de plusieurs niches développementales, au sens de Super et Harkness (1986). Globalement, on observe un contraste entre le groupe québécois et les groupes immigrants sur la plupart des mesures de l’organisation de l’environnement physique et social, de la perception maternelle du tempérament de l’enfant et des conceptions maternelles. Comparées aux Québécoises, les mères immigrantes fournissent moins de jouets, procurent moins de matériel de stimulation ou de contention (chaise haute, coussins, etc.), considèrent que leur enfant est plus irrégulier, moins adaptable et d’humeur plus négative devant les situations nouvelles, et elles situent la date d’apparition des habiletés développementales et d’introduction des activités de stimulation plus tardivement. » (p. iv)