Impact de la venue du premier enfant sur la cohésion du couple parental : étude qualitative à l’aide d’entrevues semi-structurées

Impact de la venue du premier enfant sur la cohésion du couple parental : étude qualitative à l’aide d’entrevues semi-structurées

Impact de la venue du premier enfant sur la cohésion du couple parental : étude qualitative à l’aide d’entrevues semi-structurées

Impact de la venue du premier enfant sur la cohésion du couple parental : étude qualitative à l’aide d’entrevues semi-structuréess

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Référence bibliographique [8988]

Saint-Germain, Suzanne. 1989. «Impact de la venue du premier enfant sur la cohésion du couple parental : étude qualitative à l’aide d’entrevues semi-structurées». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département de psychologie.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« Cette recherche clinique explore le vécu de couples qui enfantent pour la première fois. Elle s’intéresse à l’impact sur la dynamique conjugale de l’insertion d’un tiers dans la relation, en rapport avec les répercussions sur le plan intra-psychique de la maternité et de la paternité. » (résumé)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
3 couples de parents

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


Il ressort de l’étude que « L’enfantement a eu un impact psychique beaucoup plus profond chez les femmes que chez les hommes de cette recherche, en déclenchant chez elles une crise narcissique que les pères n’ont pas connue. Le moment où la crise apparaît chez ces femmes dépend de la façon dont elles ont investi leur enfant: dans les cas de deux mères qui se sentaient narcissiquement comblées par leur bébé tant qu’il participait d’elles dans la symbiose, la crise a débuté lorsque la relation mère-enfant a amorcé le passage du mode fusionnel au mode interpersonnel; la troisième mère, qui ne désirait pas inconsciemment son enfant et qui a ressenti la symbiose comme un parasitage, a connu l’apogée de la crise durant la période post-partum. Toutes ces mères ont éprouvé à partir de ce moment un profond malaise conjugal, non-partagé par les pères : appelées à materner un enfant qui ne faisait plus, ou ne faisait pas, partie intégrante d’elles-mêmes, elles se sont retrouvées très insatisfaites de leurs partenaires qui demeuraient impuissants à freiner ou à combler le déficit narcissique qu’elles vivaient par effusion de soi dans l’enfant. Le couple de parents séparés, qui n’était pas structuré au départ de manière à rencontrer les exigences inconscientes des deux sujets, n’a pas résisté à la crise : la femme s’est trouvé un autre partenaire pour compenser son déficit narcissique. Dans les deux autres couples, au moment des entrevues, la crise chez les mères n’était pas terminée, tandis que les pères restaient de leur côté très satisfaits de leur vie de couple comme de leur paternité. » (résumé)