Des gens prendront soin d’eux

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Référence bibliographique [8983]

Sigouin, Pierre. 1989. «Des gens prendront soin d’eux». Dans Les enfants de l’immigration massive , sous la dir. de Pierre Sigouin, p. 1-28. Montréal: Éditions Yvon Blais.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« Nous verrons donc de plus près dans ce travail la situation des réfugiés mineurs non accompagnés qui arrivent au Canada, et particulièrement au Québec. » (p. 4)

Questions/Hypothèses :
« Nous essaierons de répondre à la question du vide juridique que l’on décrit ainsi dans un article du Devoir : Arrivés au Québec, ces enfants vivront jusqu’à leur majorité un vide juridique. Pas vraiment demandeurs de statut de réfugiés, parce que trop jeunes pour le faire, ils ne sont pas résidants non plus, encore moins immigrants reçus. La Protection de la Jeunesse sera leur gardienne légale. » (p. 4)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
- Loi sur l’immigration
- Loi constitutionnelle de 1867
- Loi sur le ministère des communautés culturelles et de l’immigration, etc.

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


« Cet article, quant à nous, devrait permettre d’aller au-delà de critères formels lorsque vient le temps d’évaluer la demande d’un enfant. » (p. 28) « Comment conclure un sujet tel que celui traité, sans souhaiter d’abord que les causes mêmes forçant les familles à être séparées disparaissent. Malgré les ajustements et les accords auxquels on parviendra pour régler de tels problèmes, ces solutions garderont toujours une saveur de dernier recours, puisque si l’on accordait à toute personne le droit à une opinion libre, le droit au choix et à la contestation, on verrait moins de familles forcées de se disloquer pour protéger au moins les enfants. Cette attitude de tolérance étant loin d’être atteinte, il faudra dans l’intervalle, s’assurer que les enfants bénéficient de protection adéquate. Il semble qu’au Québec on réponde assez correctement à cette nécessité, en fermant parfois les yeux sur la stricte légalité pour les ouvrir sur des considérations plus humanitaires. On ne pourrait peut-être pas forcer l’immigration à garder ces enfants au Canada, mais heureusement, il semble que dans un souci de respect des droits fondamentaux de l’enfant, on accepte assez facilement leur présence en territoire canadien. En terminant, il reste à souhaiter que tous les pays assument ce devoir de protection envers les enfants, qu’ils leur offrent soin, entretien et protection, et que toujours des gens prendront soin d’eux. » (p. 28)