La maternité se conjugue-t-elle avec la gestion?

La maternité se conjugue-t-elle avec la gestion?

La maternité se conjugue-t-elle avec la gestion?

La maternité se conjugue-t-elle avec la gestion?s

| Ajouter

Référence bibliographique [8971]

Andrew, Caroline, Coderre, Cécile et Denis, Ann. 1990. «La maternité se conjugue-t-elle avec la gestion?». Dans Du privé au politique : la maternité et le travail des femmes comme enjeux des rapports de sexes : de l’expérience de la maternité à l’enceinte des technologies de procréation. , sous la dir. de Louise Vandelac, Descarries, Francine, Gagnon, Gemma, Daigle, Johanne, De Koninck, Maria, Guberman, Nancy et Quéniart, Anne, p. 71-86. Actes de colloque tenu à l’UQAM en mai 1989, 57e congrès de l’ACFAS, Section d’études féministes. Montréal: Groupe interdisciplinaire en enseignement et recherches féministes, Centre de recherche féministe de l’UQAM.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
- S’intéresser aux stratégies professionnelles que les gestionnaires ont mises en place pour concilier leur vie maternelle et leur vie professionnelle. (pp. 72-73)
- Analyser « Comment le temps du travail s’inscrit dans une semaine maternelle et conjugale ». (p. 73)

Questions/Hypothèses :
« [..] quelles stratégies, les femmes gestionnaires mettent-elles en oeuvre pour concilier maternité et gestion? » (p. 71)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
- Données documentaires diverses dont Andrew, Coderre, Daviau, Devreux, Kempeneers, Langevin, Le Bourdais, etc.
- Femmes gestionnaires au Québec pour une première moitié et en Ontario pour une autre moitié.

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


Partant de la considération « qu’être gestionnaire se conjugue difficilement avec ’la féminité’ comme construction sociale, entendue dans le sens de rapports sociaux de sexe » (p. 71), les auteures proposent une analyse de la conciliation maternité-travail chez les gestionnaires québécoises et ontariennes. Pour répondre à l’interrogation suggérée par le titre de cet article, les auteures s’intéressent d’abord aux stratégies mises en place par les gestionnaires pour concilier leurs responsabilités familiales et professionnelles, pour ensuite resituer « brièvement ces stratégies professionnelles et maternelles dans leur contexte ». (p. 73) Trois dimensions sont discutées : les stratégies maternelles et professionnelles, la gestion du temps professionnel et maternel et la recherche du temps perdu.
Retenons quelques constats :
- « Des indices nous démontrent que les gestionnaires accordent une place très importante à des éléments qui touchent leur vie de travail, ce qui pourrait signifier que leur temps de travail est plus important pour elles que leur temps de vie maternelle et conjugale. » (p. 75)
- « Si l’on reprend notre question du départ, il apparaît que les gestionnaires ont tenté d’échapper aux règles du travail salarié en intégrant une profession qui, même si elle est relativement récente, est néanmoins qualifiée de ’traditionnellement’ masculine. Toutefois pour les gestionnaires qui sont mères aujourd’hui, l’organisation du temps est une jonglerie assez particulière, voire dangereuse. Elles ont mis en place des trajectoires professionnelles spécifiques ainsi qu’une gestion serrée de leur temps ’personnel’. C’est peut-être le prix demandé pour leur insertion professionnelle? » (p. 81)