1. Objectifs

Intentions :
« [...] exposer les principales transformations qu’a connues la famille québécoise depuis 1960 sous trois angles successifs. » (p. 49) :
- Exposer deux repères démographiques: la baisse de la fécondité et la désaffection à l’égard du mariage;
- Voir brièvement en quoi les conditions quotidiennes de vie des enfants, des jeunes, des femmes et des hommes ont été altérées;
- Dégager les grandes lignes d’évolution de la famille comme institution sociale (p. 49)

Questions/Hypothèses :
Peut-on encore définir la famille?

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses (québécois, français)

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé

L’auteure tente de répondre à la question : peut-on encore définir la famille? Premièrement, elle tente d’y répondre en abordant deux repères démographiques : la baisse de la fécondité et la désaffection à l’égard du mariage. Dans un deuxième temps, l’auteure s’attarde aux conditions quotidiennes de vie qui se sont altérées pour les enfants, les jeunes, les femmes et les hommes. Elle dégage ensuite les grandes lignes de l’évolution de la famille en tant qu’institution sociale. Sa démonstration l’amène à dire que « malgré ces changements structurels et conjoncturels considérables, on peut certes considérer que la famille joue un rôle encore majeur dans la structuration des individus, donc qu’il existe une réalité familiale et qu’on peut la définir comme telle. Pourvu toutefois qu’on n’exige pas de toutes les unités familiales qu’elles soient conformes au modèle dominant de l’après-guerre, la famille conjugale stable, comprenant trois ou quatre enfants. » (pp. 59-60)