1. Objectifs

Intentions :
Élaborer une sociologie de l’affectivité du phénomène de la fugue.

Questions/Hypothèses :
« La fugue, donc, n’est pas d’abord et en soi un appel à l’aide extérieure, ni une demande de prise en charge (institutionnelle ou communautaire) mais une stratégie qu’emprunte un individu, le plus souvent un adolescent, pour obtenir un changement ou à tout le moins une promesse de changement chez les personnes qui constituent son univers affectif immédiat. » (p. 218)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
45 fugueurs et fugueuses de 14 à 18 ans de la région de Montréal

Instruments :
Guide d’entretien visant à recueillir des histoires de vie

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé

Suite à « une définition de la fugue élaborée à partir d’histoires de vie de fugueurs et fugueuses, dont les départs visent à mettre en question un lien parent-adolescent. » (p. 17), l’auteur se demande s’il y a place à l’élaboration d’une sociologie de l’affectivité. Pour l’auteur « La fugue n’est pas le geste d’un être détruit. Elle est plutôt le signe d’une volonté et d’une force de survie où le fugueur ne cherche pas seulement sa survie propre mais aussi le salut du milieu affectif qu’il définit comme le sien et qui est généralement la famille. » (p. 218)