La prise en charge ''familiale'' : de l’amour ou du devoir?

La prise en charge ''familiale'' : de l’amour ou du devoir?

La prise en charge ''familiale'' : de l’amour ou du devoir?

La prise en charge ''familiale'' : de l’amour ou du devoir?s

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Référence bibliographique [8891]

Guberman, Nancy. 1990. «La prise en charge ''familiale'' : de l’amour ou du devoir?». Dans Du privé au politique : la maternité et le travail des femmes comme enjeux des rapports de sexes : de l’expérience de la maternité à l’enceinte des technologies de procréation , sous la dir. de Louise Vandelac, p. 153-167. Actes du colloque du 57e congrès de l’ACFAS tenu à l’UQAM en mai 1989, section études féministes. Montréal: Groupe interdisciplinaire pour l’enseignement et la recherche féministe, Centre de recherche féministe de l’UQAM.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Cerner les circonstances et les motivations qui ont amené certaines femmes à accepter cette prise en charge d’un parent âgé ou d’un proche psychiatrisé.

2. Méthode


Echantillon/Matériau :
Femmes ayant la charge d’un parent âgé ou d’un proche psychiatrisé

Instruments :
Entrevues

Type de traitement des données :
Analyse de contenu, analyse descriptive

3. Résumé


Cet article rend compte, en partie, d’une recherche visant à mieux cerner les circonstances et les motivations qui ont amené certaines femmes à prendre en charge un parent ou un proche psychiatrisé. Les résultats de la recherche démontrent qu’une forte proximité affective unit par exemple la mère (aidée) et sa fille (aidante). La décision est souvent prise à court terme, sans penser aux conséquences à plus long terme. Certaines femmes prenant en charge un parent sont uniquement motivées par le sens du devoir. L’aspect financier n’est pas non plus à négliger dans certains cas. La prise en charge peut se faire d’une autre façon, entre soeurs ou ami(e)s par exemple. La prise en charge d’un parent psychiatrisé, particulièrement quand il s’agit d’un enfant, s’étudie sous un angle différent puisqu’elle se situe dans le prolongement naturel des soins maternels.