Maternité et prise en charge médicale : l’expérience de la solitude

Maternité et prise en charge médicale : l’expérience de la solitude

Maternité et prise en charge médicale : l’expérience de la solitude

Maternité et prise en charge médicale : l’expérience de la solitudes

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Référence bibliographique [8819]

Quéniart, Anne. 1990. «Maternité et prise en charge médicale : l’expérience de la solitude». Dans Du privé au politique : la maternité et le travail des femmes comme enjeux des rapports de sexes : de l’expérience de la maternité à l’enceinte des technologies de procréation , sous la dir. de Louise Vandelac, p. 263-273. Actes du colloque du 57e congrès de l’ACFAS tenu à l’UQAM en mai 1989, section études féministes. Montréal: Groupe interdisciplinaire pour l’enseignement et la recherche féministe, Centre de recherche féministe de l’UQAM.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Analyser la maternité d’une part de la façon même dont les femmes la perçoivent et la définissent et d’autre part, conceptuellement, comme un « fait social total », comme un phénomène où se mèlent sans cesse l’émotif et le normatif, c’est-à-dire dans ses dimensions à la fois affectives, corporelles et sociales.

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
48 femmes âgées de 20 à 40 ans

Instruments :
Entrevues semi-dirigées

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


Cet article traite de la maternité dans sa totalité, en relation avec les technologies médicales. Avec l’avancement des connaissances et les moyens dont on dispose pour prévenir et détecter les problèmes pendant la grossesse, il semblerait que les femmes accordent une grande importance à la normalité de leur enfant, allant même jusqu’à se blâmer personnellement lors d’une complication ou d’un handicap. Elles se sentent très insécures au début de leur grossesse. La solitude quant à elle est un sentiment qui persiste tout au long de la grossesse, particulièrement à cause des technologies qui amènent souvent le médecin à ne considérer que le ventre de la mère dans ses évaluations parce que celui-ci donne accès à l’utérus au détriment du corps entier de la mère et de son vécu psychologique.