Les familles monoparentales : du groupe d’entraide à l’entraide associative

Les familles monoparentales : du groupe d’entraide à l’entraide associative

Les familles monoparentales : du groupe d’entraide à l’entraide associative

Les familles monoparentales : du groupe d’entraide à l’entraide associatives

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Référence bibliographique [8802]

Saint-Jean, Lise. 1990. «Les familles monoparentales : du groupe d’entraide à l’entraide associative». Dans Entraides et associations , p. 95-112. Québec: Institut québécois de recherche sur la culture.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Mettre en lumière « Ce passage de l’entraide à l’action collective. » (p. 97), en prenant exemple sur les associations de familles monoparentales.

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


« Bien que les groupes d’entraide aient en commun un certain nombre d’éléments, il est important de montrer la spécificité de la naissance de l’entraide dans les associations regroupant les chefs de famille monoparentale. » (p. 97) « Pour plusieurs associations d’entraide, la situation ou le problème commun, d’abord vécu sur le mode individuel, force bientôt la reconnaissance, parmi les membres, qu’il s’agit aussi d’un problème dont l’origine est sociale. Dès lors que ce constat est fait et partagé, il est presque inévitable de déboucher sur une action plus large que l’action interindividuelle de soutien et de réconfort, ou même d’information, pour en arriver à une action sociale ou sociopolitique. Les associations de familles monoparentales, ou de femmes séparées ou divorcées, ont suivi ce chemin. » (pp. 103-104) « Faire évoluer le groupe d’entraide vers l’entraide associative a signifié, pour les séparées et les divorcées, qu’elles soient passées d’une lutte contre les stéréotypes négatifs attachés alors à leur nouvel état civil à une action pour la conquête de leurs droits dans la nouvelle situation avec laquelle elles devaient composer pour exercer leur parentalité. » (p. 110)