La désinstitutionnalisation, les malades, les familles et les femmes : des intérêts à concilier

La désinstitutionnalisation, les malades, les familles et les femmes : des intérêts à concilier

La désinstitutionnalisation, les malades, les familles et les femmes : des intérêts à concilier

La désinstitutionnalisation, les malades, les familles et les femmes : des intérêts à conciliers

| Ajouter

Référence bibliographique [8788]

Therrien, Rita. 1990. «La désinstitutionnalisation, les malades, les familles et les femmes : des intérêts à concilier ». Santé Mentale au Québec, vol. XV, no 1, p. 100-119.

Accéder à la publication

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
- Dresser « un tableau de l’état de la division du travail de soutien aux malades mentaux dans la communauté de manière à estimer l’ampleur de la participation des familles. » (p. 101)
- Dégager « l’image de la relation difficile qu’entretiennent le malade, sa famille et les intervenants professionnels en insistant sur la situation particulière de la mère. » (p. 101)
- Poser « les jalons d’une analyse de la division des tâches de soutien entre les sexes dans la famille du malade mental. » (p. 101)
- Souligner un certain nombre d’enjeux que soulève cette situation « en posant la nécessité d’un soutien accru aux familles et un partage équitable des tâches de soutien à l’intérieur des familles et dans la société. » (p. 101)

Questions/Hypothèses :
« [...] comment la situation actuelle risque de piéger à la fois les malades mentaux et les femmes en les enfermant dans une conception irréaliste de la famille et en mettant en veilleuse la notion de responsabilité collective. » (p. 101)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Différents ouvrages dont le rapport de la Commission Rochon, le rapport Harnois, Dorvil, Guberman, Morin, St-Laurent, etc.

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

4. Résumé
« La désinstitutionnalisation impose des demandes très grandes aux familles. Forcées de pallier aux insiffisances du système, elles doivent jouer le rôle de milieu thérapeutique, tout en recevant peu de soutien de la part des services. La cohabitation donne souvent lieu à des relations difficiles entre le malade et sa famille. Une fraction importante des familles vivent des problèmes dans leurs tentatives d’accomplir leur rôle parental dans un tel contexte. Les femmes sont touchées plus particulièrement par cette situation dans la mesure où elles assument une grande part du soutien émotionnel des malades mentaux chroniques et assurent souvent le lien avec les services. Elles doivent affronter des professionnels qui les jugent souvent surprotectrices ou responsables de problèmes si le malade est leur enfant. En définitive, la responsabilité collective doit compléter la responsabilité familiale pour assurer le respect des droits des patients, des familles et des femmes. » (p. 100)